Il n'y a plus de doute : la bataille des législatives est lancée. Au lendemain de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, "En Marche !" a effectué sa mue en vue des scrutins de juin. Rebaptisé La République En Marche, le mouvement politique change aussi de présidence. Le nouveau chef d'État laisse sa place à Catherine Barbaroux, qui était membre du conseil d'administration et prend par intérim la tête de la structure qui revendique 285.000 adhérents.
Dans une conférence de presse donnée lundi 8 mai, le secrétaire général Richard Ferrand a donné des précisions sur ces évolutions qui seront toutes officiellement actées dans un congrès fondateur prévu avant le 15 juillet. Des informations ont aussi été communiquées sur les règles d'investiture pour les 577 candidats aux élections législatives qui seront investis sous l'étiquette La République En Marche et seront connus d'ici jeudi 11 mai.
Richard Ferrand a été très clair : un candidat de La République en Marche aux élections législatives ne pourra faire l'objet d'une "double investiture" informelle et aucun "accord d'appareil" ne sera établi. Cet avertissement s'adresse en grande partie aux personnalités politiques du Parti socialiste et des Républicains : "Tous les candidats sollicitant l'étiquette de la majorité présidentielle La République en Marche auront été investis par notre commission nationale d'investiture". Il est par ailleurs précisé que l'interdiction de cette "double appartenance" ne vaut que pour les législatives. "Compte tenu des règles électorales, les candidats doivent déclarer une formation politique de rattachement", précise le secrétaire général du mouvement.
Dans la droite lignée de la construction du mouvement, les candidats aux législatives pourront venir de tous horizons tant qu'ils adhèrent au projet présidentiel. "Nos candidates et candidats seront rattachés administrativement à l'étiquette REM et s'engageront à s'inscrire dans le groupe parlementaire du même nom. L'objectif est que ce groupe dispose de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, afin qu'Emmanuel Macron et le gouvernement qu'il nommera dispose des moyens nécessaires pour mettre en oeuvre le projet pour lequel le nouveau président de la République a été élu", explique Richard Ferrand, tout en rappelant une volonté de respecter le "pluralisme de sensibilité".
Pour continuer ce projet de "renouvellement" de la classe politique, La République En Marche prévoit d'investir "au moins 50% de candidats issus de la société civile" et qui n'ont "aucun mandat politique d'aucune sorte". Il doit également y avoir au moins "50% de femmes" pour respecter la parité. En outre, aucun candidat ne sera investi "s'il a un casier judiciaire qui n'est pas vierge ou s'il a subi pour quelque motif que ce soit une peine d'inéligibilité", prévient Richard Ferrand.
Pour retrouver tous les scores du premier tour des élections législatives circonscription par circonscription, rendez-vous sur notre moteur de résultats.
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