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"Le Parti radical ressuscité", analyse Alba Ventura

ÉDITO - Plus de quarante après sa scission, le plus vieux parti de France est de retour. Zoom sur les raisons d'un mariage que l'on attendait plus.

L'Assemblée nationale (illustration)
Crédit : JOEL SAGET/AFP
"Le Parti radical ressuscité", analyse Alba Ventura
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"Le Parti radical ressuscité", analyse Alba Ventura
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Alba Ventura & Loïc Farge
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On a beaucoup parlé des dégâts fait par l'élection d'Emmanuel Macron sur les partis politiques, notamment sur le Parti socialiste et Les Républicains. On assiste aujourd'hui à la suite de l'onde de choc, à la suite des dommages collatéraux du "macronisme". Disons que les satellites ont plus souffert que les planètes.

Cela est notamment le cas de ces deux petits partis que sont le PRG - tendance centre-gauche, qui était devenu l'une des arrière-boutiques du PS - et le Parti radical valoisien - tendance centre-droit, composante de l'UDF puis de l'UDI. Ils se sont dits : "L'union fait la force, alors ressuscitons notre parti d'origine, le plus vieux parti de France, le Parti radical".

On a conscience que c'est picrocholin aux yeux des Français, mais c'est un plongeon dans l'histoire politique du pays. Le Parti radical, c'est la IIIe République, c'est la loi sur la séparation de l'Église et de l'État. Et c'est le divorce en 1972, quand une partie des radicaux décide de soutenir le Programme commun de François Mitterrand.

Le Parti radical, qui n'a pas su résister au clivage gauche-droite au moment de la Ve République, va se reformer pour créer un nouveau parti "et de droite et de gauche". Comme le disent les mauvaises langues, c'est l'histoire des retrouvailles entre les "radicaux rouges à l'extérieur, blanc à l'intérieur" et les "radicaux blancs à l'extérieur et rouge à l'intérieur".

À deux, on est moins faible

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Cette fusion sert à ne pas disparaître, à ne pas se faire avaler, à garder un peu d'influence, à retrouver un peu d'audience. Regardez : au PRG, ils sont huit députés ; au Parti radical valoisien, ils sont sept. Faites le calcul : quinze députés, ça fait un groupe à l'Assemblée. Et donc des pouvoirs en plus et de l'argent en plus. À deux, on est moins faible. Ces partis, c'était des confettis, des partis d'élus et de notables, des forces d'appoint, des variables d'ajustement, toujours prêts à grappiller un strapontin par-ci par-là.

En se rassemblant, ils pensent pouvoir peser un peu plus. Sauf que les radicaux - qui n'ont de radical que le nom - sont plutôt dans un consensus mou. "On sera dans une logique de soutien à Macron, tout en disant nos différences", disent-ils. Comme les Constructifs, alors ? Comme Christian Estrosi et son nouveau parti, alors ? Comme l'UDI, alors ? Comme le Nouveau Centre, alors ? Ah le doux parfum du pouvoir ! Difficile d'y résister...

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