Le journal de 5h - Que retenir des trois premiers mois de Gabriel Attal à Matignon ?
Gabriel Attal, premier ministre depuis le 9 janvier dernier, le plus jeune de la Ve République, a fixé ses priorités et déjà traversé des crises.
Gabriel Attal n'occupe pas l'appartement à l'étage. Il s'est installé au pavillon de musique, au fond du jardin de Matignon. Le pavillon de musique est plus tranquille et plus discret, à distance de la "lessiveuse" ou de "l'enfer", comme ont décrit Matignon plusieurs de ces prédécesseurs.
A son bureau, Gabriel Attal en trois mois n'a pas été épargné par les crises. Des ministres le trouvent "fatigué", d'autres au contraire trouvent au contraire qu'il n'a "jamais l'air stressé".
Entre la crise agricole, la flambée de violences, les mauvaises nouvelles budgétaires, tout ça en trois mois, tant bien que mal, Gabriel Attal tente d'inscrire ses sujets dans l'actualité à coup d'annonces souvent - et volontairement - fracassantes.
Après la santé le week-end dernier, la semaine prochaine ce sera sur l'autorité et la justice des mineurs. Gabriel Attal veut à chaque fois créer du débat et de la controverse, sinon, assume l'un de ses conseillers, "les Français ont l'impression que l'on ne fait rien".
Et avec le président de la République, pas de controverse : pour accorder les violons de l’Élysée et de Matignon, les équipes se voient deux ou trois fois par semaine. "Pour l'instant, ça se passe bien", lâche un proche de Gabriel Attal.
