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Un militant colle des affiches en faveur de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), à Rennes le 7 avril 2017
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
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Du rififi à la France insoumise. Dix jours après près le retrait fracassant de Charlotte Girard, l’une de ses figures, et quelques heures après le départ de Corinne Morel-Darleux, une membre de la direction du Parti de gauche, la tension est palpable au sein du mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon.
Et la décevante défaite de la candidate insoumise dans l'ex-circonscription de Manuel Valls, dans l'Essonne, n'a rien arrangé. C'est pourquoi la direction du mouvement semble décidée à faire le ménage. Et ce, du côté de son courant souverainiste et laïc en particulier.
Son "comité électoral" a rendu mardi 27 novembre un verdict sans appel, à propos de sa liste de candidats pour les élections européennes. Outre deux autres départs spontanés de femmes candidates, liés, là encore, à des désaccords politiques, on découvrait dans un communiqué, que trois personnalités du mouvement, Djordje Kuzmanovic, François Cocq et Laurent Courtois, ont été tout bonnement retirés de la liste.
Aux deux premiers, on reproche très officiellement certaines de leurs prises de position. Des propos "sexistes" et "considérant comme secondaires les luttes féministes et LGBT" en ce qui concerne Djordje Kuzmanovic. Aucune allusion n’est faite à ses propos, pourtant controversés, sur l’immigration. Conseiller de Jean-Luc Mélenchon depuis 2013, il s’insurgeait contre la "bonne conscience de gauche" sur ce sujet, dans les colonnes de L’Obs.
Quant à Laurent Courtois, le communiqué de la France Insoumise évoque "plusieurs témoignages reçus faisant état de comportements inacceptables envers les femmes". Rien, en revanche, m’a-t-on fait remarquer en off, sur sa tribune très critique signée au début du mois de novembre. Circulez, ils ne veulent voir qu’une seule tête.
Des nouvelles de Jean-Marc Ayrault alors que François Hollande s'était récemment interrogé sur son sort alors qu'on ne "l'entends plus dans les médias". "On a dû lui promettre quelque chose", avait ajouté, un brin ironique, l’ancien chef d'État.
Et François Hollande a peut-être vu juste. Selon nos informations, son ex-premier ministre se serait vu promettre une place au Conseil constitutionnel. L’actuel ministre de la Transition écologique François de Rugy, qui fut son adjoint à la mairie de Nantes, en aurait fait la demande à Richard Ferrand lors de la passation à la présidence de l’Assemblée nationale.
Trois sièges doivent se libérer en 2019 parmi les Sages. L'un serait réservé à Jacques Mézard, redevenu pour l’heure sénateur, depuis qu’il a quitté le ministère de la Cohésion des territoires au mois d'octobre dernier.
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