La France insoumise "est en train de se radicaliser", déplore Marc Fesneau sur RTL

INVITÉ RTL - En ces temps de contexte social tendu, Marc Fesneau dénonce les violences de certaines personnalités politiques. Il met notamment en avant la virulence de certains propos de Jean-Luc Mélenchon et évoque même une radicalisation de la France insoumise.

Marc Fesneau était l'invité du "Grand Jury", dimanche 13 janvier sur RTL

Crédit : RTL

"Gilets jaunes", ISF et grand débat national : Marc Fesneau invité du Grand Jury du 13 janvier 2019

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Le Grand Jury de Marc Fesneau

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Après avoir évoqué les violences qui ont eu lieu lors de l'acte 9 des "gilets jaunes" en France, Marc Fesneau a tenu également à rejeter ouvertement les violences venant des personnalités politiques. Ce dimanche 13 janvier, le ministre en charge des Relations avec le Parlement était l'invité du "Grand Jury" LCI-Le Figaro-RTL.

Pour lui, "même Jean-Luc Mélenchon, dans ses expressions, alors que c'est quelqu'un qui connaît bien le champs de la République et de le démocratie, se repaît de ces propos". "C'est aussi dans ses mots, dans ses paroles de ne pas attiser la violence", ajoute le ministre. Le chef de file des députés de la France insoumise s'était notamment révolté le mardi 16 octobre, lorsque les forces de l'ordre ont perquisitionné son domicile ainsi que les locaux de son parti politique.

"La responsabilité politique, ce n'est pas de relayer ce qu'il y a de plus mauvais dans une démocratie, c'est-à-dire la volonté de violence", explique Marc Fesneau. "Il faut condamner toute forme de violence : il n'y a pas de démocratie qui fonctionne si on accrédite la thèse que la violence est un moyen d'expression".

"Je ne peux pas reprocher à Jean-Luc Mélenchon de ne pas respecter le cadre démocratique ni le cadre républicain", même s'il admet que "ça lui est arrivé" d'en sortir. Pour le ministre, la France insoumise "est un parti qui est en train de se radicaliser pour des raisons diverses et variées". Il admet avoir "de bons rapports avec Jean-Luc Mélenchon" mais regrette ses "propensions à faire des tweets tous azimuts. L'idée en permanence d'être dans une euphorie insurrectionnelle n'est pas une bonne idée. Il faut trouver des solutions ensemble".

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