La conférence sur le climat organisée à Paris en décembre
approche à grand pas. "C'est une question de
survie humaine. Nous vivons comme si nous avions trois planètes (...) On va décider à Paris qui va avoir le droit de vivre et qui
va avoir le droit de mourir. Nous faisons partie de la chaîne du vivant, quand
il y a des prédateurs qui détruisent des forêts et polluent les mers, au bout
de la chaîne c'est l'humain qui est en danger", déclare Ségolène Royal, invitée du Grand Jury RTL/ Le Figaro/ LCI.
La ministre de l'Écologie a tenu à rappeler qu'"aucun pays ne voulait accueillir cette conférence climat. Le
chef de l'État a voulu l'accueillir. (...) Les Français et les entreprises commencent à comprendre que
la croissance verte ça rapporte, ça crée des emplois".
Je n'instrumentalise pas politiquement la COP21, comme le font certains
Ségolène Royal
Face aux nombre d'intervenants qui circuleront dans la capitale, Claude Bartolone a écrit à Manuel Valls afin de sensibiliser aux "désagréments" qui pourraient toucher les Franciliens. "Cela relève de la responsabilité des élus locaux qui devraient ne pas mélanger les rôles. Il y a un secrétariat général de l'organisation de la conférence. Toutes les bonnes idées sont les bienvenues. Je n'instrumentalise pas politiquement cette conférence, comme le font certains", explique Ségolène Royal.
Plus généralement sur les transports, la loi de transition énergétique prévoit une indemnisation kilométrique pour ceux qui se rendront sur le lieu de travail en vélo. Cette méthode "existe dans d'autres pays (…) C'est en discussion mais je pense qu'elle tournera autour de 12 ou 15 centimes par kilomètres", a déclaré la ministre qui ajoute que cette expérience menée l'an dernier auprès de 8.000 salariés avait "très bien fonctionné" avec un triplement de la part de ceux utilisant ce mode de transport pour aller de leur domicile à leur travail.
Les entreprises volontaires avaient accepté d'octroyer une indemnité de 25 centimes net par kilomètre parcouru en vélo par leurs salariés. L'indemnité devrait en principe être exonérée de cotisations sociales, dans la limite d'un montant fixé par décret. Pour les salariés, elle pourrait être déductible de l'assiette de l'impôt sur le revenu.
Autre mesure : la pastille verte. Annoncée au printemps, elle pourra entrer en vigueur "à la fin du mois, probablement le 25 septembre". L'objectif est de "faire des transports plus propre (...) et d'éliminer les véhicules les plus polluants. Il y a une prime de 10.000 euros pour tous ceux qui vont acheter une voiture électrique", explique la ministre de l'Écologie. Ce système ne sera pas obligatoire et "gratuit pendant six mois", annonce-t-elle.
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