2 min de lecture

JO Paris 2024 : le ticket de métro vendu à 4 euros "pour que personne n’en achète", assure Pécresse

Selon la présidente Les Républicains de la région Île-de-France, ce tarif devrait inciter les Franciliens à marcher, plutôt qu'à emprunter les transports en commun, pendant la période des Jeux. Actuellement, le prix du ticket de métro est fixé à 2,10 euros.

Valérie Pécresse souhaite aider le PSG à trouver un stade en Île-de-France.

Crédit : KAREN MINASYAN / AFP

Marie-Pierre Haddad

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

La solution à tout. Valérie Pécresse a détaillé son plan pour les transports pendant la période des Jeux Olympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août à Paris. La présidente de la région Île-de-France a détaillé le fonctionnement de l'application "Transport public Paris 2024"

Cette dernière sera lancée en mai prochain dans six langues et sera capable de mesurer "la répartition en temps réel des spectateurs" dans la capitale afin de donner au voyageur le meilleur trajet, indique la région.


En charge d'Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse est revenue sur la hausse du tarif du ticket de métro spécial JO. Il coûtera 4 euros, contre 2,10 euros actuellement. Une hausse "pour que personne n’achète" de tickets, a-t-elle justifié, ajoutant vouloir éviter les "embolies aux guichets".

Le Francilien qui choisit de payer un ticket 4 euros, c’est qu’il a fait le mauvais choix, il a fait le choix de payer plus

Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France

"Le Francilien qui choisit de payer un ticket 4 euros, c’est qu’il a fait le mauvais choix, il a fait le choix de payer plus", explique-t-elle. Les Franciliens sans abonnement "n'ont qu'à s'abonner à Liberté+, le service de post-paiement en ligne", pour payer "au meilleur tarif, 1,73 euros, le mois d'après", a-t-elle conseillé

À écouter aussi

Pour les plus téméraires, Valérie Pécresse a proposé une autre solution : la marche. "Il faudra enlever aux Franciliens leurs automatismes de transport", prévient-elle. "Nous misons sur l'intelligence collective, comme celle de s'arrêter une station avant par exemple. Il ne faudra pas avoir peur de faire un peu de marche, c'est bon pour la santé et on sera au mois d'août. Sans compter qu'un tiers des visiteurs auront entre 25 et 35 ans et on espère qu'à cet âge-là, certains peuvent marcher", a-t-elle ajouté.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info