Dans le célèbre manoir familial de Montretout (Hauts-de-Seine), Jean-Marie Le Pen a détaillé une série de mesures pour lutter contre le terrorisme vendredi 20 novembre, parfois inspirée de la loi du talion. En réaction aux attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, le président d'honneur du Front national appelle au "rétablissement pour les terroristes de la peine de mort avec décapitation comme le fait Daesh".
Le co-fondateur du FN s'est ensuite livré à une énumération de mesures pour refonder "les principes fondamentaux de légitime défense et de préférence nationale", abolir "les lois Taubira", rétablir pour les terroristes la peine de mort par décapitation. Jean-Maire Le Pen est resté fidèle à sa rhétorique nationaliste et anti-immigration : supprimer la double nationalité, contraindre les doubles nationaux à faire un choix, supprimer le droit du sol et l'acquisition automatique de nationalité, rétablir les frontières et leur contrôle, expulser les clandestins "à qui ne sera accordé aucun droit social" ou encore restreindre le nombre de naturalisations.
En décrivant une "véritable situation de guerre intérieure", le patriarche a pointé le rôle d'une "immigration massive qui a pris comme c'était prévisible un tour tsunamique" pour expliquer la menace terroriste qui pèse sur la France. Jean-Marie Le Pen a dénoncé la politique du gouvernement, jugée liberticide : "faute de frapper les coupables, on emmerde les honnêtes gens".
En poursuivant son exposé, le "Menhir" a clamé le besoin de mettre en place "une politique nataliste" pour redresser la pays et lutter contre l'immigration. Il s'est aussi prononcé en faveur "d'un service militaire de 6 mois" et a demandé à "construire 100.000 places de prison". La capacité actuelle des prisons est de moins de 60.000 places.
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