Jean-François Copé : "Je devais passer à une réponse politique pour être audible"

Le président de l'UMP a expliqué au "Journal du Dimanche", mardi 4 mars, les raisons qui l'ont poussé à contre-attaquer, après les révélations du "Point". Jean-François Copé pense avoir lancé un débat sur la "transparence".

Dans la tourmente, Jean-François Copé contre-attaque mais peine à convaincre

Crédit : AFP / Joël Saget

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"Je ne peux pas être le punching-ball pour tout le monde", a clamé Jean-François Copé dans un entretien publié ce mardi sur le site du Journal du Dimanche. Il se dit convaincu d'avoir lancé un débat "sur la vraie transparence".

Pourtant, la "déclaration solennelle du président de l'UMP n'a pas convaincue dans son propre camp. "A chaud, c'est normal", estime Jean-François Copé, qui justifie sa méthode. "J’ai passé toute la fin de semaine à prouver mon innocence. J’ai adressé vendredi à tous les journalistes un argumentaire démontant point par point les accusations du Point et il n’a pas été repris. Je devais passer à une réponse politique pour être audible", explique le député-maire de Meaux, qui aurait préparé son discours donné lundi depuis le siège de son parti avec ses plus proches collaborateurs.

Je ne vais pas laisser l'UMP se faire fracasser à trois semaines des municipales

Jean-François Copé, président de l'UMP

"Je ne vais pas laisser l'UMP se faire fracasser à trois semaines des municipales", assène Jean-François Copé. "On va laisser passer" le prochain scrutin, annonce-t-il, avant de faire "progresser le débat pour une vraie transparence."

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