"Je suis multifonction" : sur RTL, Olivier Véran se confie sur sa surprenante reconversion

Un an après avoir quitté la politique, Olivier Véran se lance dans un nouveau projet. Invité de RTL ce jeudi 4 septembre, l'ancien ministre de la Santé va coanimer aux côtés de Michel Cymes, sur la chaîne Mieux, une émission sur la santé baptisée TechCare.

"Une forme de continuité", selon lui. "Le combat reste le même, c'est la santé. Le fil rouge, ça reste le même : mieux soigner, mieux prévenir, mieux accompagner", a expliqué Olivier Véran. Celui qui a été ministre, porte-parole, mais qui est aussi médecin, a indiqué avoir toujours les mêmes convictions. "La télé, c'est aussi une manière de s'adresser à un grand nombre de personnes. Et moi, je pense que bien informer, c'est aussi participer à soigner", a-t-il ajouté. 

Selon Olivier Véran, ce retour à la société civile n'a pas été une épreuve. "Je n'ai pas quitté très longtemps la société civile. J'étais médecin hospitalier (...) faire du conseil auprès de ces entreprises, c'est aussi une manière de les accompagner pour faire en sorte que les gens aient mieux. Faire ça dans le champ de la santé, c'est génial", a-t-il déclaré.

Moi qui suis un peu hyperactif, j'ai de toute façon toujours peur du vide

Olivier Véran, sur RTL

L'ancien ministre de Santé est aussi revenu, au micro de RTL, sur la polémique sur son passage professionnel au sein de la clinique des Champs-Élysées, spécialisée dans la médecine et la chirurgie esthétique. "Je ne regrette pas d'avoir pu accompagner un établissement, parce que c'est encore une fois un pan de la santé à part entière, mais le truc n'est pas compréhensible pour les gens", a-t-il concédé. 

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Quant à la peur du vide qui peut guetter certains anciens responsables politiques, Olivier Véran a confié : "Moi qui suis un peu hyperactif, j'ai de toute façon toujours peur du vide, même quand je suis multifonction avec énormément de choses à faire. Les journées sont très longues, les nuits très courtes, et tout m'éclate, et ça, c'est plutôt une chance. Mais il y a toujours encore une fois une constante, c'est la santé et c'est le rapport aux gens".

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