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Olivier Véran, dans le studio de RTL, le 4 septembre 2025
Crédit : RTL
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"Retrouver la société civile, c'est retrouver un peu de sérénité et de calme". Invité de RTL ce jeudi 4 septembre, Olivier Véran a quitté la politique et s'apprête à commencer une nouvelle carrière. L'ancien ministre de la Santé va coanimer aux côtés de Michel Cymes, sur la chaîne Mieux, une émission sur la santé baptisée TechCare.
Celui qui a aussi été porte-parole du gouvernement de 2022 à 2024 a partagé son analyse de la situation politique, en pointant les responsabilités des dirigeants. "Le politique est sans doute trop paternaliste. Parfois, il est tellement convaincu de son bon droit et de l'intérêt général qu'il va porter des réformes qui en temps normal seraient acceptées, mais dans le contexte ne passe pas", a-t-il expliqué.
C'est, selon lui, le cas avec la suppression des deux jours fériés. "Des millions de Français vont considérer qu'on leur enlève un acquis social, donc il va y avoir une grève. S'il y a une grève, il y a des manifestations. S'il y a des manifestations, il y a un risque de violences. Quand il y a des violences, l'État doit dépenser beaucoup d'argent pour calmer la grogne sociale", a-t-il détaillé.
Olivier Véran est revenu sur sa sortie du monde de la politique. En 2024, il rejoignait la clinique des Champs Élysées, spécialisée en médecine et chirurgie esthétique. "J'aurais dû partir en 2022 (...) J'avais des divergences avec le président de la République et j'aurais peut-être dû les assumer", a-t-il confié.
Sans entrer davantage dans les détails, l'ancien ministre est revenu sur la décision du président de la République de dissoudre. "Je considère que la décision de dissoudre il y a un an était irrationnelle et on ne trouve plus les rationalités. Les Français se sont retrouvés embarqués malgré eux dans une décision irrationnelle et contraints à faire des choix qui n'étaient pas les choix habituels", a-t-il estimé.
Quant au vote de confiance demandé par François Bayrou, il a comparé cette décision au fait de "jouer à la roulette russe avec 6 balles dans le barillet". "Je ne suis pas là pour flinguer (...) Personne n'a dit que la décision de François Bayrou était simple à prendre".
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