Un Premier ministre imperturbable face au chahut et aux invectives des Insoumis. Une majorité étriquée qui applaudit mollement. Des élus RN silencieux. Ce mardi 1er octobre, Michel Barnier a égrené, lors de son discours de politique générale, ses priorités devant une Assemblée plus que jamais fractionnée.
Le chef du gouvernement, privé de majorité et qui n'a pas sollicité de vote de confiance, a notamment évoqué la gravité de la situation budgétaire. "Nous sommes collectivement sur une ligne de crête", avec l'"épée de Damoclès" d'une "dette financière colossale" et d'une dette écologique.
Parmi les "cinq chantiers prioritaires", ramener le déficit à 5% du PIB en 2025 puis sous les 3% en 2029, alors qu'il devrait atteindre 6% cette année. Avec d'abord une réduction des dépenses qui, en 2025, représentera les "deux tiers de l'effort de redressement", a-t-il précisé. Et de poursuivre : "Deux tiers de l'effort sur la maîtrise de la dépense publique, ce sera difficile."
Au nom des députés macronistes, Gabriel Attal, son prédécesseur, a prévenu qu'il ferait "le choix des économies" plutôt que celui "des impôts". Réponse de Michel Barnier : "Et monsieur Attal, je serai très attentif à vos propositions d'économies supplémentaires pour faire face au déficit que j'ai trouvé en arrivant".
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