Elle est la "Madame Corse" du gouvernement. Et c'est peu de dire que Jacqueline Gourault a une actualité très chargée avec le déplacement d'Emmanuel Macron sur l'île de beauté pour aller à la rencontre des élus nationalistes.
La ministre était du voyage, où la tension a été palpable. Si le
chef de l'État a entrouvert une porte en se montrant ouvert à ce que la Corse
soit mentionnée dans la Constitution, il a refusé d'envisager des concessions
plus grandes. "Une occasion manquée" pour Gilles Simeoni, le
président de l’exécutif de la collectivité territoriale corse, en affirmant que
les nationalistes allaient toutefois conserver un "esprit de
dialogue". "C’est un soir triste pour la Corse", a renchéri Jean-Guy
Talamoni, président de l’Assemblée de Corse, qui s’est dit "consterné par
le niveau des réponses qui sont données".
Le président s'est en effet montré mesuré quant à la
question du bilinguisme et a balayé l'idée d'un statut de résident. Autre point
chaud de cette visite, l'évocation par Emmanuel Macron de l'assassinat du préfet Erignac qualifié d'acte de "lâcheté". Des mots peu goûtés par Jean-Guy Talamoni, pointant un choix "volontairement blessant".
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