Corse : Macron "a tenu un discours d'une grande force", juge Chevènement

20 ans après l'assassinat du préfet Claude Érignac, une cérémonie de commémoration était organisée à Ajaccio, ce mardi 6 février en fin de matinée, en présence d'Emmanuel Macron. Ministre de l'Intérieur au moment du crime, Jean-Pierre Chevènement a fait le déplacement sur l'île pour assister au discours du Président.

Invité de RTL Soir ce jour, Jean-Pierre Chevènement a salué le discours prononcé par le chef de l'État. "Emmanuel Macron a tenu un discours d'une très grande force, personnellement j'en suis satisfait", a déclaré l'ancien ministre. À la question de savoir si cet assassinat pesait encore entre les relations entre Paris et la Corse, Jean-Pierre Chevènement estime que "la Corse fait partie de la République, donc l'État est ici chez lui", a martelé le "Lion" de Belfort.

Au sujet des revendications des nationalistes, au pouvoir en Corse, Jean-Pierre Chevènement juge qu'il y a une "surenchère". Amnistie pour les prisonniers que les nationalistes qualifient de politiques, co-officialité de la langue française et du corse... "Il faut discuter des choses au fond. Beaucoup de revendications sont inacceptables. (...) On est prêt à discuter sérieusement mais pas à se laisser entraîner dans une glissade qui conduire à la rupture de l'unité nationale".