INVITÉE RTL - "On a tous envie de garder la vasque olympique", estime la ministre Amélie Oudéa-Castéra

Après une cérémonie de clôture des Jeux olympiques en apothéose au Stade de France dimanche, l'heure est au bilan. Invitée de RTL, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, a salué le "succès populaire" de cet événement sportif et "le sentiment d'unité" qui "nous a tous fait du bien". 

Selon elle, la réussite des JO est une preuve "d'audace à la française" qui "doit nous donner confiance dans le fait qu'on est un grand pays capable de faire de grandes choses". Interrogée sur le moment qu'elle retiendra de cette période sportive, la ministre pointe du doigt la finale de judo en équipes : "Il y a eu une dramaturgie, des monuments de ce sport, un esprit d'équipe y compris cet accompagnement par le public français du combattant japonais. [...] Une des plus belles images." 

Concernant la suite après les Jeux olympiques, elle s'est montrée en faveur du maintien de la vasque olympique aux Tuileries. "On va étudier la question, je crois qu'on a tous envie de la garder mais il faut trouver les bonnes modalités", a-t-elle expliqué. 

Pas d'indications sur l'agenda politique

Elle s'est aussi réjouie à l'idée de défiscaliser les primes des médaillés olympiques. Le 8 août, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait dit vouloir préparer le terrain pour que ces primes soient "défiscalisées" dans le budget 2025, qui sera débattu à l'automne par la nouvelle Assemblée. "J'aime toujours quand Bercy a envie d'investir dans le sport, on aura un débat démocratique sur la question", a-t-elle avancé. 

Amélie Oudéa-Castéra a cependant botté en touche concernant le calendrier politique et la formation d'un nouveau gouvernement, indiquant qu'elle avait uniquement parlé "médailles, organisation, engagement de tous les territoires et héritage" avec Emmanuel Macron. "Pour le reste, ce sont des décisions qui lui appartiennent", a-t-elle poursuivi. La ministre démissionnaire, interrogée sur la suite de son aventure politique, a préféré ne pas s'avancer : "La suite, on verra. J'aime la vie, j'ai une immense curiosité, il y a plein de défis à réaliser."