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INVITÉE RTL - "Ça ne passera pas" : l'échange musclé entre la ministre Olivia Grégoire et un boulanger en détresse

Désemparé par l'explosion du coût de l'électricité, le boulanger Damier Cerf interpelle la ministre Olivia Grégoire pour trouver des solutions concrètes pour sauver sa profession.

Le boulanger Damien Cerf interpelle Olivia Grégoire
Le boulanger Damien Cerf interpelle Olivia Grégoire
Crédit : RTL
L'invité de RTL Midi du 09 décembre 2022
00:07:04

Ses factures ont doublé. Avec l'inflation et la hausse des prix de l'énergie, Damien Cerf ne s'en sort plus. À la tête d'un collectif national d'artisans boulangers, il craint que la baguette n'atteigne le prix de 3 euros à l'unité et que plus de la moitié de ses confrères ne soient contraints à fermer boutique, faute de moyens. 

"Il n’y aura pas d’hécatombe, nous ferons tout pour sauver les boulangers". Jeudi 8 décembre sur RMC, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'engageait à faire en sorte qu'EDF "prenne sa part". Cette part, il s'agit de la mise en place de l'amortisseur électricité annoncée par Elisabeth Borne le 27 octobre dernier. Mais cette prise en charge par l'État d'une partie des factures d'énergie des artisans ne suffit pas, d'après Damien Cerf.

Sur notre antenne, Olivia Grégoire a souhaité répondre directement à ses inquiétudes. La ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme a assuré avoir pris en compte les problèmes financiers subits par les boulangers, avant d'aboutir à des solutions. Le guichet, qui devait disparaître à la fin du mois de décembre, a été renouvelé pour 2023 et s'additionne à l'amortisseur promis par le gouvernement.

"Ça ne passera pas"

Initialement, les deux dispositifs ne devaient pas se cumuler. D'après Olivia Grégoire, ils seront combinés "pour que [les artisans] soient plus soutenus". Concrètement, le premier dispositif correspond à une demande d'aide sur impot.gouv.fr, et le second est une prise en charge directe par l'État de 20% à 25% de la facture d'électricité de ces entreprises.

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Mais pour l'artisan, ça ne passera pas. En réponse, Damien Cerf affirme qu'en dessous d'une prise en charge de 50%, ces dispositifs sont insuffisants. Il s'indigne face à l'incertitude des entreprises face à la multiplication de ces aides ponctuelles, qui nécessite différentes conditions et justifications pour être appliquées. Hors antenne, la ministre et le boulanger doivent aboutir ensemble à des solutions "concrètes" pour sauver son commerce.

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