Un lancement marqué par les violences. La 60e édition du Salon de l'Agriculture s'est ouverte ce samedi 24 février dans une grande confusion, alors que des agriculteurs en colère ont chahuté les forces de l'ordre et perturbé la visite d'Emmanuel Macron. "Je crois que le spectacle qui a été donné hier n'est pas très glorieux", a réagi le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, Paris Première, M6 ce dimanche 25 février.
Interrogé sur l'éventuelle responsabilité du mouvement dont il est à la tête, puisque certains de ses adhérents étaient samedi parmi les rangs des perturbateurs, Arnaud Rousseau a rappelé la détresse de certains exploitants. "Il y a plus de 200.000 adhérents. À la FNSEA, il y a aussi des gens qui, depuis longtemps, nous font remonter qu’ils n’y croient plus, que, finalement, il y a une énorme colère en eux", a-t-il soutenu. "Nous ne voulons pas de violence, mais cette violence, on la comprend", a-t-il ajouté.
Le responsable syndical, également céréalier et président du conseil du géant de l’agro-alimentaire Avril, a par ailleurs déploré le "manque de réponse aux attentes fortes", selon lui en partie responsable de la grogne des agriculteurs, tout comme le "simulacre de grand débat où l'on invitait les Soulèvements de la Terre, avec lequel on remet de l'huile sur le feu". "Maintenant, ce qu'il faut, c'est avancer, trouver des solutions concrètes dans les exploitations et faire en sorte que ce qui a été vécu hier ne se renouvelle pas", a-t-il conclu.
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