5 jours après le recours au 49.3 du gouvernement, les syndicats sont toujours en première ligne de la contestation contre la réforme des retraites. Ce jeudi 23 mars au soir, de nombreux incidents ont encore eu lieu dans plusieurs villes du pays. Invité de RTL ce vendredi 24 mars, le patron de la CFDT Laurent Berger a appelé à l'apaisement : "Une violence quelle qu'elle soit est condamnable. Je le regrette parce que ça occulte le fond du sujet, le sujet social".
"Je ne veux pas être catastrophique, j'en appelle à l'apaisement. Je propose pour apaiser les choses qu'il y ait un temps d'écoute et qu'on mette sur pause la réforme des retraites. On a mis la charrue avant les bœufs, tout le monde le sait", estime-t-il. Selon le patron de la CFDT, les manifestants veulent "parler du travail, mais pas de cette manière, avec ce sentiment d'une mesure qui s'applique quoi qu'il arrive".
"Tout le monde est inquiet ce matin, parce qu'on a eu des violences qui sont inacceptables et qu'on n'arrive pas à comprendre. Évidemment qu'il n'y a pas de sens quand la violence commence à prendre le pas, mais dans ce cas il faut calmer le jeu maintenant avant qu'il y ait un drame", ajoute-t-il.
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