Et maintenant ? Au lendemain de son allocution, Emmanuel Macron a reçu les organisations patronales à l'Elysée. Le président de la République souhaite tourner la page des retraites et a fixé un cap de 100 jours pour agir "au service de la France".
Invité ce mercredi 19 avril à RTL, François Asselin, président de la CPME (la confédération des petites et moyennes entreprises, ndlr) s'est rendu à la rencontre fixée par Emmanuel Macron. On a un sujet autour de l'emploi des séniors. Il faut être honnête quelqu'un qui aujourd'hui en France perd son emploi à plus de 55 ans, galère pour en retrouver un", constate-t-il.
"Quand on s'occupe de l'emploi des séniors, trois ans avant la retraite, c'est trop tard (...) Nous demandons des mesures incitatives. Vous avez le problème du coût du travail d'un sénior (...) On peut imaginer que l'on ait une baisse des charges patronales à partir de 57 ans pour avoir une incitation à l'embauche et une incitation à le garder", a-t-il détaillé.
C'est quelqu'un qui a la volonté d'aller vite. Parfois un peu trop vite
François Asselin, président de la CPME
Concernant le dialogue avec Emmanuel Macron, François Asselin a indiqué : "C'est quelqu'un qui a la volonté de réformer, quelqu'un qui a la volonté d'aller vite. Parfois un peu trop vite et tout seul en se disant que c'est plus rapide. Mais ça peut coincer". "Chacun a sa part de responsabilité, un partout la balle au centre ! Le plus important, il faut avancer parce que le pays a besoin de réformes", a-t-il ajouté.
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