Une main tendue. Les syndicats ont demandé une réunion en urgence afin de rencontrer le président de la République. Ces derniers ont été renvoyés vers le gouvernement pour discuter.
Invité de RTL ce jeudi 9 mars, Jean-Claude Mailly, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière, estime qu'"Emmanuel Macron est pris à son propre piège". "C'est lui qui annonce la réforme, c'est lui qui annonce les 65 ans, puis accepte les 64 ans. Ce n'est pas la première ministre. Quand il y a problème, il recule parce que c'est compliqué et c'est chaud (...) C'est lui qui est visé". a-t-il ajouté.
"Tout le monde a compris que c'est sa réforme. L'unité syndicale fonctionne. Ils ont raison de demander à être reçue, maintenant jusqu'à quand le Président peut tenir ?", s'interroge-t-il.
Les syndicats sont unis, les manifestations rassemblent et restent fortes dans les moyennes et petites villes et le soutien de la population ne faiblit pas. Comment sortir de cette situation ? "Plus ça traîne, plus ça sent mauvais. Imaginez que le texte finisse par être adopté, au 49.3, comme il n'y a pas de majorité, cela va pourrir le climat social pendant je ne sais pas combien de temps", estime l'ancien numéro 1 de Force ouvrière.
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