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Le député de Paris, Benjamin Haddad, en juin 2022
Crédit : JOËL SAGET / AFP
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Après Gaza, c'est la guerre en Ukraine qui s'invite dans les débats de cette fin de campagne européenne. Le Président Emmanuel Macron a annoncé, lors de son interview sur France 2 et TF1, jeudi 6 juin, l’envoi d'avions Mirage 2000-5 en Ukraine, et a affirmé vouloir former "une brigade française", 4.500 soldats ukrainiens équipés et formés par la France.
Des annonces très critiquées par Marine Le Pen, invitée sur RTL vendredi matin, qui accuse le Président d'instrumentalisé le conflit en Ukraine et de vouloir entrer en guerre. "Ce discours de Marine Le Pen, il est fidèle à celui qui a toujours été le sien et à son histoire. C'est un parti de pleutres et de capitulaires", a répondu Benjamin Haddad député de Paris et porte-parole du groupe Renaissance.
"Si on avait écouté Marine Le Pen depuis deux ans, on n'aurait pas donné la moindre arme aux Ukrainiens, on n'aurait pas adopté la moindre sanction contre la Russie, après son agression criminelle contre l'Ukraine", a-t-il ajouté.
La position d'Emmanuel Macron sur le conflit en Ukraine semble plus offensive que celle de ses voisins européens, en particulier de l'Allemagne. "Heureusement qu'Emmanuel Macron est là pour appeler les Européens sur ce collectif à se défendre, à prendre en charge leur propre sécurité à un moment où on a une guerre sur le continent, à nos frontières", abonde le député de Paris. "Il faut que la France incarne ce leadership, qu'elle soit la voie de la souveraineté, de la sécurité de l'Europe", martèle-t-il.
Le président Volodymyr Zelensky a d'ailleurs prononcé un discours vendredi matin à l'Assemblée nationale. "Emmanuel, monsieur le président, je voudrais te remercier de ne pas avoir laissé l'Europe sans leader à un moment décisif", a déclaré de chef de guerre ukrainien devant les députés.
Plus tôt dans la semaine, le Président russe, Vladimir Poutine, a menacé livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper des intérêts occidentaux, si l’Occident autoriserait Kiev à frapper la Russie avec ses missiles de longue portée. Un argument de plus pour le Rassemblement national qui craint l'escalade du conflit.
"Il faut arrêter d'avoir peur. Le Kremlin, depuis des années, joue de cette tactique, de cette rhétorique de l'escalade pour aussi parler à nos opinions publiques et faire peur. Et on voit qu'il y a des relais dans nos opinions publiques, comme Marine Le Pen, comme le Rassemblement national, qui veut affaiblir notre soutien et nous diviser", assure Benjamin Haddad.
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