16 mères et 35 enfants détenus dans des camps en Syrie après avoir rejoint l'Etat Islamique ont été rapatriés ce mardi 5 juillet. C'est la première fois qu'une telle décision est prise en France. Christian Estrosi, soutient que "le rapatriement ne peut pas être la clémence" au micro de RTL ce mercredi 6 juillet. Le maire de Nice souhaite qu'un "tri soit effectué parmi les rapatriés".
"Je demande simplement qu'on fasse le tri dans ceux qui ont été des complices contre la France pour qu'ils soient jugés sévèrement. Je dis que la loi doit passer et elle prévoit qu'il y ait une association de malfaiteurs terroristes qui peut conduire à la réclusion à la perpétuité", assure fermement Christian Estrosi.
"Il se trouve d'ailleurs que parmi ceux qui sont revenus, il y a une certaine Andréa. Son papa était venu me voir à l'époque pour me dire 'ils sont partis à 11 avec ma fille et son mari qui l'a radicalisé'. Le mari était un recruteur qui a envoyé près d'une quarantaine de personnes depuis un quartier de Nice pour faire le Djiad. Donc j'avais interpellé le préfet de l'époque et ce dernier m'avait envoyé sur les roses", rappelle Christian Estrosi.
"Je dis, premièrement, qu'il faut vérifier ceux qui sont complices de radicalisation chez les parents pour une très lourde condamnation, voire une réclusion à perpétuité. Et, pour les enfants, il faut qu'il y ait un encadrement spécifique pour être certain. Cela permettra de faire en sorte qu'il n'y ait pas dans leurs évolutions de vie des conséquences au sein de notre société", met en avant le maire de Nice.
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