"Il faut fermer sa porte" : sur RTL, François Hollande revient sur son cambriolage et précise que sa "maison n'est pas un squat"

La maison de François Hollande et de Julie Gayet était bien ouverte lors du cambriolage, survenu le 22 novembre dernier, dans le 20e arrondissement de Paris. Au micro de RTL, ce mardi 9 décembre, l'ancien président de la République a confirmé que la porte "était ouverte" en l'absence du couple tout en précisant qu'"une personne devait venir dans la maison" après leur départ.

Profitant d'une habitation vide de toute présence, deux hommes, âgés de 30 et 32 ans, s'étaient introduit à l'intérieur et avaient dérobé un iPad et une montre appartenant à François Hollande. Retrouvés et interpellés le 28 novembre, les deux suspects ont depuis été mis en examen et placés en détention provisoire en attendant leur procès. Ils avaient expliqué, face aux enquêteurs, que la maison ressemblait à un squat. 

"Je veux ici préciser : ma maison n'est pas un squat, donc je laisse cette argumentation à la défense, pour rassurer les Français", a répondu, amusé, le député de Corrèze ce mardi sur RTL. 

Autre interrogation : François Hollande se sent-il à ce point en sécurité pour laisser la porte de son domicile ouverte en son absence ? "Je ne veux pas ici exonérer notre propre responsabilité, ajoute l'ex-chef de l'État. Il faut fermer sa porte et ne pas l'ouvrir à tout le monde encore moins à des voleurs qui ont été retrouvés et qui ont été condamnés".

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D'importants moyens avaient été déployés pour retrouver les deux individus. Au cours de la perquisition dans leur appartement, la montre de François Hollande est bien retrouvée et lui a été restituée. Quant à l'iPad, il aurait, selon les suspects, été revendu pour quelques dizaines d'euros.

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