Groenland : Macron en visite le 15 juin dans ce territoire autonome du Danemark, convoité par Donald Trump

L'Élysée a annoncé dans un communiqué ce samedi 7 juin qu'Emmanuel Macron effectuera un déplacement au Groenland le 15 juin prochain. Depuis janvier, Donald Trump affiche sa volonté de prendre le "contrôle" du territoire autonome du Danemark.

Emmanuel Macron en conférence de presse au Vietnam.

Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP

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Une visite officielle pour "contribuer au renforcement de la souveraineté européenne" et "renforcer la coopération" entre la France et le Groenland. Emmanuel Macron se rendra dans ce territoire autonome du Danemark convoité par Donald Trump le 15 juin prochain, a annoncé l'Élysée dans un communiqué de presse ce samedi 7 juin.

Il s'y rendra "à l'invitation" du Premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, et de la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, qu'il rencontrera "conjointement", précise l'Élysée. Le président français sera le premier chef d'État étranger à s'y rendre depuis les menaces d'annexion de Donald Trump. Il rejoindra ensuite le Canada, également convoité par Donald Trump, pour un sommet du G7.

La Première ministre danoise s'est félicitée pour ce déplacement, "un autre témoignage concret de l'unité européenne" face à une "situation de politique étrangère difficile" pour le royaume, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le Groenland, "pas à vendre"

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump insiste sur sa volonté de prendre possession de l'immense territoire arctique, riche en ressources minières et stratégiquement situé, "d'une manière ou d'une autre", invoquant notamment des raisons de "sécurité internationale".

Fin mars, son vice-président, JD Vance, s'était rendu sur la base militaire américaine de Pituffik, au nord-ouest du Groenland. Une visite perçue comme une provocation. JD Vance avait notamment accusé le Danemark de n'avoir "pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", pas assez investi dans l'économie locale et "pas bien assuré sa sécurité".

Le Danemark martèle de son côté que le Groenland "n'est pas à vendre". S'adressant aux dirigeants américains depuis l'immense île, la Première avait lancé début avril : "Vous ne pouvez pas annexer un autre pays". Si les principaux partis groenlandais sont favorables à l'indépendance du territoire à plus ou moins long terme, aucun ne soutient l'idée d'un rattachement aux États-Unis.

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