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Nicolas Daragon, maire de Valence.
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
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Lorient, Valence et Châteauroux : ce sont les maires de ces villes, également ministres, qui posent déjà des soucis au nouveau Premier ministre : ils ne veulent pas abandonner leur ville. Et rien ne les y oblige.
C'est interdit d'être ministre et député. C'est interdit aussi d'être député et président d'une collectivité locale. Mais rien n'empêche d'être ministre et maire. Alors Nicolas Daragon, Fabrice Loher et Gil Avérous comptent bien garder la tête de leur ville. Et François Durovray aussi, lui, veut rester président du département de l'Essonne. Pourtant, la coutume depuis Lionel Jospin voulait que les ministres démissionnent de leur fonction locale. François Hollande avait même inscrit cette règle dans une charte de déontologie.
En restant maire de Valence, Nicolas Daragon veut "garder les deux pieds dans la réalité", se justifie le ministre de la Sécurité du quotidien. Celui des Sports, Gil Avérous, présidera donc ce soir le conseil municipal de sa ville. "Je ne vais pas laisser Châteauroux, assure-t-il, tant que le Premier ministre me l'y autorise".
Et justement, Michel Barnier n'a pour l'instant pas tranché la question. Il doit le faire très vite, nous promet jeud 26 septembre Matignon. "C'est lui qui voulait respecter les territoires et avoir des élus locaux dans son gouvernement", rappelle optimiste l'entourage d'un ministre concerné.
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