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Démission de Gérard Collomb : "Je crois qu’il en a eu marre du 'bashing'" de ces derniers jours

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, presque ouvertement critiqué dans son ministère, a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l'a refusée.

Gérard Collomb, le 20 septembre 20017
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
Pauline De Saint-Rémy & Thibaut Deleaz
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Gérard Collomb a présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l'a refusée. Le ministre de l'Intérieur voulait protéger son administration d’une "sorte de campagne de dénigrement" dont elle fait l’objet à ses yeux depuis qu’il a annoncé sa candidature à la mairie de Lyon et son départ à venir du gouvernement, selon Le Figaro.

Confirmé hier soir en "off" par l’un de ses plus proches, ça donne : "Je crois qu’il en a eu marre du bashing dans les médias de ces derniers jours. Avec des articles très violents et des syndicats de police qui ne retiennent plus leurs coups."

Une explication d’ailleurs confirmée en creux par l’Élysée : "Face aux attaques dont le ministre fait l’objet, le Président lui a renouvelé sa confiance et lui a demandé de rester pleinement mobilisé sur sa mission pour la sécurité des Français."

Pour un confident d’Emmanuel Macron, "il a refusé parce qu’il suffit que la presse s’étonne et que ses amis le pressent pour qu’il envoie ch... tout le monde". "Il veut rester le maître des horloges. Et il ne veut pas que l’un de ses hommes se fasse lyncher", traduit un autre proche.

Un article qui ne passe pas

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Un exemple de papier, parmi d’autres, resté en travers de la gorge de Gérard Collomb, se trouve dans L'Express. Le ministre y est décrit "en résidence surveillée" place Beauvau. L'article dresse la liste des reproches, parfois très violents, qui lui sont faits désormais ouvertement par des "flics, gendarmes, préfets ou anciens ministres".

Ils "reprochent en vrac" son bilan considéré comme très mince, tout juste lui reconnaît-on d’avoir réussi la fin de l’état d’urgence, sa gestion de l’affaire Benalla cet été, son âge, sa méconnaissance supposée des dossiers... Il "ne comprend rien", accuse tout bonnement un "haut gradé" de la police. Son "obsession lyonnaise" et le temps passé dans sa ville de cœur sont également critiqués.

Mais ce sont surtout ses bourdes à répétition qui agacent. "Il est plus Gaston que Defferre", balancent certains. "À la fin, on finit par se demander si Benalla ne ferait pas un meilleur ministre que lui", c’est en fin de compte "un type maladroit et inexpérimenté qui n'avait jamais été ne serait-ce que secrétaire d'État ou Ministre délégué. Un tout petit sénateur" peut-on encore lire, entre autres amabilités...

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