La France entière vit dans l'attente de l'acte IV de la mobilisation des "gilets jaunes", samedi 8 décembre. À deux semaines de Noël, il n'est question que de violence. Quel gâchis ! Quel gâchis d'avoir à vivre une veillée d'armes, la capitale soumise à un couvre-feu garanti par des blindés. Partout la hantise de la violence, sauf pour ceux qui se réjouissent déjà de la confrontation sur les réseaux sociaux.
Quel gâchis quand on se souvient de mai et juin 2017, il y a 18 mois seulement. Avec Emmanuel Macron, les Français redécouvraient un président de la République qui incarnait la fonction, qui tenait tête à Donald Trump, qui faisait la leçon à Vladimir Poutine, un président qui prenait des décisions. Il se passait enfin quelque chose. La France sortait du sur-place. Et pourquoi pas pour le meilleur ? Il n'y avait pas de certitudes, mais puisqu'il disait avoir fait campagne en écoutant les Français, l’espoir existait que cette fois, peut-être, ça marcherait, que l'on pourrait enfin évoquer autre chose que le déclin.
Mais désormais, ces jours sont loin de nous. Pour évoquer la rupture, on a souvent évoqué l'attitude d'Emmanuel Macron, ses petites phrases ou encore son arrogance réelle ou supposée. Cette explication correspond à la réalité, mais s'il a pu agir de cette manière c'est en raison du dévoiement des institutions de la Ve République.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte