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L'invité de RTL
Crédit : RTL
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Marier Fiat Chrysler et Renault pour donner naissance au numéro trois mondial du secteur, pesant plus de 30 milliards d'euros en Bourse ? L'offre a été présentée, lundi 27 mai, par le constructeur italo-américain. Saluée par les marchés et l'État français, elle pourrait chambouler l'industrie automobile mondiale, à commencer par le rapport de forces entre le Français et son allié japonais Nissan.
Invité à l'antenne de RTL ce mardi 28 mai, Bruno Le Maire a déclaré : "Je crois que ce projet de fusion entre Renault et Fiat, c’est une belle opportunité pour Renault et c'est une belle opportunité pour l’industrie automobile européenne".
Selon le ministre de l'Économie, l'industrie automobile est "confrontée à des défis technologiques qui sont les plus importants depuis ceux qu'elle a eus à affronter depuis le début du XXème siècle, comme les batteries électriques, les véhicules autonomes. Et tout cela va demander des milliards d'euros d'investissements. Il faut rassembler les forces de l'industrie automobile".
Face à ce projet de fusion, Bruno Le Maire explique néanmoins rester "très vigilant" sur "un certain nombre de garanties". Il en dénombre quatre et détaille les trois premières. "La première, l'emploi industriel et les sites industriels (...) Une garantie sur la préservation des emplois industriels et des sites industriels en France. Une garantie, c'est une garantie (...) La deuxième, c'est que cette opération se fasse dans le cadre de l'alliance entre Renault et Nissan (...) La troisième garantie que nous demandons sont des garanties de gouvernance", indique le ministre de l'Économie.
Des garanties importantes, dans un contexte d'inquiétude pour les syndicats. Le projet de fusion de Renault avec Fiat Chrysler et son impact sur les emplois a suscité de fortes craintes à la CGT du groupe au losange, tandis que la CFDT promettait de "veiller à préserver" les effectifs.
Est-ce que la part de l'État dans le capital de Renault va baisser ? "Si le projet de fusion se fait, ce sera un projet de fusion d'égal à égal, 50-50. L'État est aujourd'hui à 15% dans Renault. La part de l'État dans Nissan passera ainsi de 15 à 7,5%", explique Bruno Le Maire.
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