François Hollande dans "Vivement Dimanche" : "Je reste attentif à tout"
L'ex-chef de l'État a accepté l'invitation de Michel Drucker, ce dimanche 12 novembre, pour accompagner Caroline Langlade, survivante du Bataclan, à la veille du deuxième anniversaire des attentats de Paris et Saint-Denis.

Il est de retour sous les projecteurs de la télévision, six mois après sa sortie de l'Élysée. François Hollande prendra place, ce dimanche 12 novembre, sur le canapé rouge de Michel Drucker, dans l'émission Vivement dimanche prochain, diffusée sur France 2. L'ancien chef de l'État n'a pas été invité pour parler politique. Il accompagnera Caroline Langlade, rescapée du Bataclan et présidente de l'association Life for Paris, qui regroupe plus de 700 victimes des attentats de Paris. Mais Michel Drucker a profité de l'occasion pour lui demander si la fin de son mandat lui avait permis de recouvrer une liberté perdue.
"Liberté de mouvement, pas vraiment - la sécurité pèse encore. Liberté de parole, pas encore. Liberté de disposer de mon temps... Oui. Et comme président - chacun le comprend - il y a une pression de l'urgence et une contrainte d'agenda. Aujourd'hui, j'ai moins la pression et je n'ai plus la contrainte, mais je reste attentif à tout", a déclaré l'ancien président.
Une discrétion toute relative
François Hollande ne s'est pas vraiment retiré de la vie publique depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Il avait notamment animé la rentrée politique avec ses mises en garde à l'endroit de l'actuel président. Son souci est toujours de rappeler son passage à l'Élysée : dire ce qu'il a fait, ce qu'il a vécu, l'héritage - positif à ses yeux - qu'il a laissé à son successeur. Car il ne le dira pas en plateau, ce dimanche 12 novembre, mais l'ancien président ne digère toujours pas le comportement d'Emmanuel Macron et, comme il le confie à ses amis, trouve l'actuel président inélégant.
Son statut d'ancien président ne doit pas faire oublier que François Hollande est l'invité de Vivement dimanche ce 12 novembre parce qu'il a signé la préface du livre de Caroline Langlade, Sortie(s) de secours, paru le 2 novembre. La jeune femme fait partie des quarante personnes prises en otage pendant trois heures dans une loge de 7 mètres carrés située dans la salle de concert du Bataclan au soir du 13 novembre.