François Fillon l'a montré dans son discours mercredi 24 septembre : dans le combat contre l'État islamique il ne peut y avoir de débat entre gauche et droite, seule importe l'union nationale.
Réagissant à l'assassinat du Français Hervé Gourdel en Algérie, François Fillon a d'abord voulu évoquer sa "peine", sa "douleur", sa "colère comme tous les Français. Un homme assassiné lâchement parce qu'il était Français".
Avec l'État islamique il n'y a plus de négociations, ce sont des gens qui tuent
François Fillon
"Ce qui se passe aujourd'hui (pour un Français, ndlr), se passe quotidiennement en Irak et en Syrie. Des hommes et des femmes sont égorgés par ces exaltés, ces combattants qui ont fait basculer le monde" expliquait François Fillon au micro de RTL. "Il y avait toujours un marchandage morbide, mais il y avait toujours la perspective de négociations. Avec l'État islamique il n'y a plus de négociations, ce sont des gens qui tuent".
"François Hollande a raison de ne pas céder au chantage. Dans une situation comme celle-là il n'y a plus de droite, de gauche, de centre, il y a une nation qui doit se défendre" a insisté François Fillon dans la ligne direct de son discours de la veille au Sénat.
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