C'est donc une liste estampillée "société civile" qui va tenter de rassembler la gauche aux prochaines Européennes. "Place Publique", le mouvement lancé à l'automne par différentes personnalités se lance dans la bataille. Son leader, l'écrivain et réalisateur Raphaël Glucksmann, doit l'annoncer ce matin.
C'est lui qui sera tête de liste, avec pour ambition de "sauver" la gauche et les socialistes du fiasco annoncé par les sondages. Un accord a été trouvé dans la semaine avec Olivier Faure et le Premier Secrétaire du PS accepte donc de se ranger derrière le mouvement "Place Publique".
Olivier Faure, qui avait pourtant annoncé à son entourage cette semaine qu'il était candidat. Il leur avait annoncé ou bien il ne leur avait pas tout dit. Beaucoup de cadres du parti se demandent ce matin si on ne les a pas pris "poliment" pour des idiots.
Lundi soir, Olivier Faure leur explique qu'il va prendre ses responsabilités, qu'il n'a pas le choix, et qu'il doit y aller mais le lendemain, mardi, un accord est scellé avec "Place Publique" et le scénario change radicalement. "Faure manipule tout le monde", s’énervait hier soir un ancien ministre.
"Il a ficelé un accord dans notre dos" et à la veille du Conseil National du PS. Beaucoup restent dans le flou. C'est demain, lors de ce conseil national, qu'Olivier Faure devra faire valider, par un vote des militants, ce soutien à "Place Publique" et ce ne sera peut-être pas si facile.
C'est la première fois en 50 ans et c'est en cela un événement ! La première fois depuis sa création en 1969 que le Parti Socialiste ne mènera pas une liste à des élections pour la vieille garde, faire profil bas, ranger la "rose", derrière la société civile, la pilule est un peu amère.
Pour Olivier Faure, c'est presqu'une forme de soulagement. Conscient que son parti ne fait plus rêver grand monde. Il l'avait d'ailleurs confié récemment à des proches : "on a besoin de changement de montrer qu'on a compris quelque chose, ajoutant même que la marque "PS", - il en était persuadé - finirait par disparaître. Il vient peut-être de sceller là la première étape.
Quand un ministre de l'Intérieur se fait paparazzer dans un bar avec une inconnue. C'est ce qui est arrivé à Christophe Castaner qui fait ce matin la Une de Voici. Pris en flagrant délit, samedi soir raconte le tabloïd dans un bar select du VIIIe arrondissement, "quelques heures après la manif des 'gilets jaunes", selon le journal people.
Le ministre a choisi de décompresser dans un bar et c'est là qu'il a été photographié et filmé, en train d’enchaîner les shots de vodka et d'embrasser une jeune femme. Les photos sont sans équivoque. Une vidéo qui circule sur internet le montre désinhibé, hors protocole, sans sécurité. Contacté hier soir, le ministre se refuse à tout commentaire : "Cela relève de ma vie privée et de celle de sa famille, merci de la respecter."
Et puis la colère de Ian Brossat, le communiste tête de liste aux Européennes, appelle à manifester mardi prochain devant le siège de France Télévisions. En cause : le débat organisé sur France 2 début avril, entre les principales têtes de liste, et auquel il n'a pas été convié.
Dans un message publié hier, il rappelle que le Parti Communiste représente pourtant "7.000 élus et 800 maires" même s'il oublie au passage un chiffre : deux, c'est le pourcentage de voix dont sa liste est créditée aux prochaines élections. France Télévisions assure qu'il n'y a aucun boycott, et qu'elle réfléchit encore aux invités.
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