Si l'option semble écartée par François Patriat, proche d'Emmanuel Macron, la démission du chef de l'État reste une éventualité. Concrètement, le mandat du président de la République serait immédiatement interrompu, le président du Sénat assurant l'intérim jusqu'à l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle dans un délai de 20 et 35 jours.
Écoutez les explications de notre spécialiste Marie-Pierre Haddad ⤵️
"Vous avez l'avenir du pays entre vos mains". S'il rappelle la forte participation du 30 juin, Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, lance sur RTL un appel à ceux qui ne se sont pas déplacés lors du premier tour des législatives.
Il dénonce, par ailleurs, la "cacophonie des expressions entre ce que disent Macron, Bayrou, Édouard Philippe et Gabriel Attal" sur le comportement à adopter au second tour de ces législatives. "Emmanuel Macron n'est pas en mesure d'appeler à quelque rassemblement que ce soit, assure-t-il. L'hypothèse a été tranchée définitivement hier : Gabriel Attal ne sera plus Premier ministre, le président n'aura pas de majorité absolue."
Regardez son interview complète ⤵️
Lorsqu'on consulte la page officielle des résultats sur le site du ministère de l'Intérieur, le Rassemblement national apparait bien en tête, mais avec 29,25% des suffrages exprimés, devant le NFP et ses 28 %.
Pourquoi ces résultats ne sont pas forcément ceux présentés par la presse ? Tout simplement parce que le Conseil d'état a dissocié le score des candidats du RN de celui de ses alliés, comme les candidats LR ayant décidé de suivre Éric Ciotti. Désignés sous l'étiquette "Union de l'extrême droite", ils récoltent 3,9% des suffrages qui, ajoutés à ceux du RN parviennent au total de 33% que l'on peut lire sur différents sites d'information.
Face à l'éventualité d'un barrage républicain pour battre les candidats RN en cas de triangulaires dans certaines circonscriptions, le député sortant, réélu dimanche soir dans la Somme, du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, "ne (croit) pas, bien au contraire", que l'extrême droite soit empêchée d'arriver au pouvoir. Les arrangements entre la macronie et le Nouveau Front populaire sont "une clarification" qui "prouve bien que la gauche est une opposition d'opérette", estime l'élu.
Danielle Simonnet, candidate dissidente du NFP à Paris, est arrivée largement en tête devant Céline Verzeletti, investie par LFI, qui refuse de retirer sa candidature. "On devrait tout faire pour empêcher le RN d'accéder au pouvoir, dénonce-t-elle. Dans notre circonscription, il n'y a pas de risque, mais nous pourrions rassembler nos équipes pour faire campagne dans d'autres circonscriptions."
Alors que Gabriel Attal rassemble les candidats de son camp cet après-midi pour évoquer les triangulaires, le député Sylvain Maillard affirme être très clair concernant les candidats insoumis.
"Je suis très clair là-dessus depuis 7 ans, nous n'avons jamais travaillé ni avec le RN ni avec LFI, affirme-t-il auprès d'Agnès Bonfillon dans RTL Midi. Nous appelons à former une coalition de l'arc républicain, sans le RN et sans LFI".
Le camp présidentiel table à ce stade sur une trentaine de retraits, alors qu'il y a près de 50 triangulaires où le RN est arrivé en tête et la majorité sortante troisième.
À 15 heures, Gabriel Attal réunira en visioconférence, tous les candidats investis par son camp au premier tour pour tenter d'aller chercher un maximum de désistements, y compris chez les récalcitrants.
Écoutez les explications de notre reporter Thomas Despré ⤵️
Emmanuel Macron s'est réveillé avec la conviction qu'il est possible d'éviter une majorité absolue au Rassemblement national.
C'est ce qu'il va dire à ses ministres réunis ce midi. Trois d'entre eux ont déjà évoqué leur retrait à Marseille, en Essonne ou encore en Côte-d'Or, mais pas dans l'Hérault, par exemple, où la secrétaire d'État aux anciens combattants, Patricia Mirallès, pour l'heure, fait de la résistance, malgré un LR-RN arrivé en tête.
Écoutez les précisions de Thomas Despré ⤵️
Le député RN réélu Jean-Philippe Tanguy, réélu dans la Somme au premier tour, dénonce dans RTL Midi les manœuvres du camp présidentiel et du Nouveau Front Populaire face aux candidats de son parti arrivés en tête.
"On a une forte mobilisation et, depuis hier soir, c'est la négation des programmes et des idées pour sauver des sièges", assure-t-il.
Écoutez son intervention dans RTL Midi ⤵️
Pour la première fois, une alternance radicale est vraisemblable depuis 40 ans sauf que le pays est en bien plus mauvaise forme qu'à l'époque.
Retrouvez l'édito de François Lenglet ⤵️
Si l'option semble écartée par François Patriat, proche d'Emmanuel Macron, la démission du chef de l'État reste une éventualité. Concrètement, le mandat du président de la République serait immédiatement interrompu, le président du Sénat assurant l'intérim jusqu'à l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle dans un délai de 20 et 35 jours.
Écoutez les explications de notre spécialiste Marie-Pierre Haddad ⤵️
François Patriat, sénateur proche d'Emmanuel Macron, assure sur RTL que "le président est parfaitement lucide" au lendemain du premier tour des élections législatives. Il a observé les résultats "en analysant les résultats heure par heure, en regardant où il était possible de créer un arc républicain".
Selon le sénateur, Emmanuel Macron ne regrette pas la dissolution de l'Assemblée, malgré la défaite de son camp. "Quand les Français répondent à 70 % en votant, il a eu raison, les Français avaient envie de s'exprimer", estime-t-il.
Emmanuel Macron n'a, en tout cas, pas l'intention de démissionner. "En aucun cas, confirme François Patriat, le président sera là, garant des institutions, à sa place, à l'Élysée".
Écoutez son interview dans la matinale exceptionnelle de RTL ⤵️
Si le discours de Jean-Luc Mélenchon à l'issue du premier tour des législatives dimanche soir était digne, sa forme, elle, l'était moins, pointe Alba Ventura, qui dénonce "une provocation" de la part du chef de La France insoumise.
Écoutez l'édito d'Alba Ventura ⤵️
"Vous avez l'avenir du pays entre vos mains". S'il rappelle la forte participation du 30 juin, Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, lance sur RTL un appel à ceux qui ne se sont pas déplacés lors du premier tour des législatives.
Il dénonce, par ailleurs, la "cacophonie des expressions entre ce que disent Macron, Bayrou, Édouard Philippe et Gabriel Attal" sur le comportement à adopter au second tour de ces législatives. "Emmanuel Macron n'est pas en mesure d'appeler à quelque rassemblement que ce soit, assure-t-il. L'hypothèse a été tranchée définitivement hier : Gabriel Attal ne sera plus Premier ministre, le président n'aura pas de majorité absolue."
Regardez son interview complète ⤵️
"Il y a une énorme porosité, dans certaines régions notamment, entre les électeurs LR et les électeurs RN", affirme Laure Lavalette (RN) sur RTL, alors que Les Républicains ont décidé de ne pas donner de consigne de vote au lendemain du premier tour des législatives.
Elle appelle les LR en ballotage défavorable à se retirer en faveur des candidats de son camp. "Si ça doit passer par le désistement, il faut faire gagner le camp national" assure-t-elle, ajoutant que "les réserves de voix sont à aller chercher sur l'ensemble de l'échiquier politique, au centre et à gauche, auprès de la gauche souveraine."
Écoutez son interview complète ⤵️
Au lendemain de la victoire de son camp au premier tour des élections législatives, la députée RN Laure Lavalette, réélue au premier tour dans la 2e circonscription du Var, appelle sur RTL les électeurs à se mobiliser. "Il faut qu'on ait la majorité absolue", assure-t-elle, confirmant que Jordan Bardella n'acceptera Matignon qu'en cas de majorité absolue.
Face au RN, "il n'y aura pas ce 'front républicain', estime-t-elle. Car face au camp du chaos, Jordan Bardella incarne la République, l'identité, la souveraineté. C'est soit Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, soit Jordan Bardella, la Macronie a disparu hier soir."
Écoutez son interview complète ⤵️
Les deux groupes qui sont arrivés en tête au premier tour des législatives vont trouver un adversaire plus fort qu'Emmanuel Macron s'ils veulent appliquer leurs programmes : l'Europe.
Écoutez le décryptage de Martial You ⤵️
Le Rassemblement national a réalisé un score historique. Le parti d'extrême droite cumule ce lundi matin 33.4% des voix au premier tour. "C'est une forme d'émancipation pour le peuple", s'est félicitée Marine Le Pen, interrogée par RTL dans son fief de Hénin-Beaumont, où elle a largement été réélue dimanche. "Les macronistes appellent à voter pour la Nupes et la Nupes appelle à voter pour les macronistes, en quelques sortes ils nous donnent raison", a-t-elle pointé, estimant que "eux ne pensent qu'à leur place". Marine Le Pen se dit confiante d'obtenir une majorité à l'Assemblée dimanche prochain.
L'ancien ministre de l'Europe et des Transports Clément Beaune a été éliminé dès le premier tour des élections législatives à Paris, battu par le socialiste Emmanuel Grégoire, selon les résultats définitifs fournis par le ministère de l'Intérieur.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, a été élu avec 50,87 % des voix, contre 32,78 % pour la figure de l'aile gauche de la macronie.
"Pas une voix pour le Rassemblement national", a assuré la ministre chargée de la Citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache, après être arrivée en troisième position dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, avec 23,61 % des voix.
"Ce soir les habitants de la 1ère circonscription ont décidé de placer l'extrême droite à 45 %. En tant que fille des quartiers populaires, il me tarde qu'on me rende ma ville", a-t-elle déclaré.
Avec moins de 100 sièges attendus selon les projections, le parti présidentiel à l'heure du choix. Emmanuel Macron a appelé dimanche soir à un "large rassemblement", mais avec des nuances et du cas par cas. Le Président a passé une bonne partie de la nuit à éplucher une à une les circonscriptions, scrutant jusqu'au déclarations des candidats.
Faut-il retirer ou non des candidats pour contrer le RN ? Oui pour un retrait de la candidate Renaissance face à François Ruffin dans la Somme, mais pas de retrait si le candidat Insoumis arrivait en deuxième position. Un véritable exercice d'équilibriste.
Plusieurs formations politiques ont déjà fait part de leurs stratégies pour le second tour des législatives. Pour le Nouveau Front populaire, c'est clair : aucune voix ne doit aller au Rassemblement national. Le parti a déjà annoncé le retrait de ses candidats arrivés troisième derrière un candidat RN.
Pour les Républicains, c'est tout l'inverse, aucune consigne de vote n'a été donné.
Enfin, c'est beaucoup plus flou pour la majorité présidentielle, où plusieurs voix diffèrent.
Ils sont 76 à avoir assuré leur victoire dès dimanche soir. Le Rassemblement national compte d'ores et déjà 39 députés, dont Marine Le Pen, Sébastien Chenu et Julien Odoul.
Le Nouveau Front populaire voit 31 de ses candidats remporter leur circonscription, comme Sébastien Delogu, Sandrine Rousseau et Olivier Faure.
Au lendemain du premier tour de ces élections législatives anticipées, retrouvez les résultats de ce premier tour des élections législatives dans votre ville et votre circonscription, via notre moteur de recherche.
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