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Législatives 2022 : Mathilde Panot réélue présidente du groupe LFI à l'Assemblée

Les députés de La France insoumise ont élu à l'unanimité Mathilde Panot en tant que présidente de leur groupe à l'Assemblée nationale. Elle avait déjà occupé ce poste à la fin de la législature précédente

Mathilde Panot, députée dans la 10e circonscription du Val-de-Marne et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale
Crédit : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Marine Derquenne & La rédaction numérique de RTL
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Ce que nous savons pour l'instant
  • Emmanuel Macron, sous les conseils d'Edouard Philippe et de François Bayrou, va recevoir ces mardi et mercredi les responsables des partis politiques à l'Élysée pour chercher des "solutions constructives envisageables" pour gouverner.
  • La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l'a refusée "afin que le gouvernement reste à sa tâche".
  • Cet après-midi, la cheffe du gouvernement va recevoir ses ministres à Matignon pour discuter de "la situation politique, mais aussi des chantiers d'urgence en cours." Le conseil des ministres qui était prévu ce mardi 21 juin avait été annulé hier. Les ministres battues dimanche sont conviées à la réunion.
  • Plusieurs députés comme Éric Woerth, Barbara Pompili, Yaël Braun-Pivet ou encore Joël Giraud sont pressentis pour succéder à Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale.
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"madame la première ministre, vous devez venir" dit mélenchon

"Quand il y a un gouvernement, il vient devant l'Assemblée (…) et il demande la confiance. Si elle lui est refusée, il forme un autre gouvernement. Par conséquent, la première tache de madame Borne, c'est de se présenter devant l'Assemblée et de demander la confiance. Certes, la Constitution n'oblige pas à ce vote. Mais tout commence par le fait qu'on veuille bien se souvenir qu'on est en démocratie", estime le leader insoumis.

"Madame la Première ministre, sollicitez la confiance des députés. Et vous ne l'aurez pas. C'est un message que le président de la République doit comprendre.", a-t-il ajouté.

le gouvernement et borne sont "au travail"

"Les Français n’ont pas choisi l’immobilisme. Ils ont choisi des députés pour trouver des solutions et ils ont désigné une majorité pour en donner le cap : le Gouvernement est au travail, c’est ce que les Français attendent et c’est ce que nous leur devons.", souligne Olivia Grégoire au micro des journalistes après la réunion en compagnie des ministres et de la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne.

il faut "travailler à rechercher l'intérêt général", dit guérini

"Je suis certain que nous saurons faire émerger quelque chose de nouveau"  assure Stanislas Guérini, le chef de LaREM devenu Renaissance. Il faut "trouver des voix de compromis et de consensus", "travailler à rechercher l'intérêt général", a-t-il ajouté.

Stanislas Guérini et Emmanuel Macron, le 21 juin 2022.
Crédit Image : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

"il y a eu un message du pays. un message très fort", dit bayrou

"Je lui ai dit qu'il y a eu un message du pays. Ce message est un message très fort, à certains égards violent. En tout cas, personne dans la démocratie française ne peut l'ignorer. La ligne que je crois qu'il faut suivre, c'est que devant les grandes difficultés qui nous attendent, il faut s'approcher le plus près possible de l'union nationale", a dit Bayrou au sortir de son entretien avec Emmanuel Macron. "Prendre la part la plus grande possible de responsabilité face aux contradictions, c'est en travaillant ensemble dans des débats respectueux, ouverts, que nous ferons ce que les citoyens attendent", explique le chef du Modem. 

"Le Président est parfaitement conscient de ce qu'il s'est passé. Je pense qu'il cherche lui-même un meilleur chemin pour que cette période, cette séquence électorale, soit utile pour l'avenir. Je le sens en état de réflexion et prêt à prendre des orientations qui permettent d'avoir des attitudes constructives pour l'avenir", a expliqué François Bayrou.

"Je pense qu'on peut, tout en étant différent et divergent, être responsables. Il y a une co-responsabilité qui s'impose à nous tous si l'on considère les difficultés considérables qui nous attendent", a-t-il ajouté.

Dans quel état d'esprit était Emmanuel Macron ? "Je l'ai trouvé très en forme. Je pense qu'il est très intéressé par les défis de la période", estime François Bayrou. "Je pense qu'il trouve ça stimulant, ce qui veut dire qu'il est entré dans un travail, une réflexion qui mérite d'être approfondi, mais c'est un jugement personnel et subjectif", dit-il.

macron "ne peut plus être omniprésident" dit faure

Olivier Faure sort d'un "échange nourri" avec le président Emmanuel Macron à travers lequel le premier secrétaire du PS a dit au présient qu'il "fallait s'entendre sur un périmètre, continuer l'échange".

Le premier secrétaire du PS souhaite que le président "écoute les Français". Olivier Faure considère que le président "a entendu le message des Français, qu'il ne pouvait plus être omniprésident. Quelle sera sa façon d'y répondre ? Sans doute est-ce en gestation dans son cerveau", a-t-il ajouté.

Olivier Faure a rencontré Emmanuel Macron ce mardi 21 juin 2022.
Crédit Image : AFP

macron porte "une très lourde responsabilité" dans la situation actuelle, dit jacob

Christian Jacob a notamment dit à Emmanuel Macron que celui-ci "portait une très lourde responsabilité" dans la situation actuelle, en ayant "instrumentalisé les extrêmes" et "en ayant voulu nous affaiblir par des débauchages", ce qui "s'est traduit par un affaiblissement de la République et de la démocratie". 

Quant à un éventuel départ de la Première ministre Elisabeth Borne, confirmée jusqu'à nouvel ordre à Matignon mardi par Emmanuel Macron, "je lui ai dit que c'était sa responsabilité" et que "ça relevait de son seul choix", a assuré le chef des LR.  

Emmanuel Macron s'est entretenu avec Christian Jacob ce mardi 21 juin.
Crédit Image : AFP

photo de famille des députés insoumis

Jean-Luc Mélenchon a fait visiter l'Assemblée nationale aux nouveaux députés insoumis. Le leader incontesté de LFI a posé avec les 79 députés (avant 17) pour une photo historique.

Jean-Luc Mélenchon avec les 71 députés LFI devant l'Assemblée nationale mardi 21 juin 2022
Crédit Image : JULIEN DE ROSA / AFP

"pas question de rentrer dans une logique de pacte de coalition" pour jacob

Juste après son entretien avec Emmanuel Macron, le chef du parti LR Christian Jacob assure au micro de RTL que "jamais on (LR) ne sera dans le blocage des institutions, mais il n'est pas question de rentrer dans une logique de pacte de coalition, de participation ou de quoi que ce soit de cette nature".
 
"C'était un échange cordial, mais franc et direct", a-t-il dit. "Je lui ai redit qu'il n'était pas question d'entrer dans une trahison des électeurs. Nous avons fait une campagne dans l'opposition, nous restons dans l'opposition de matière déterminée, mais responsable", a-t-il déclaré. 

Christian Jacob a ajouté que "c'est lui (Emmanuel Macron) qui est président de la République, c'est lui qui est demandeur de ce rendez-vous, c'est à lui de mettre des propositions sur la table", a-t-il martelé. 

Le chef de l'Etat "a écouté" mais "il n'y a pas eu de propositions", a affirmé M. Jacob, qui assure avoir donné "avec franchise" son analyse. 

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Éric Woerth ne croit pas à la mise en place d'un "gouvernement d'union nationale"

Éric Woerth, député Ensemble, a réagi sur BFMTV aux propos de Fabien Roussel qui affirme qu'Emmanuel Macron envisage de constitution un "gouvernement d'union nationale". Celui qui a annoncé sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale a jugé ce projet "difficile à réaliser". "Les conditions ne me semblent pas réunies", a-t-il jugé, notant que les Républicains ont rejeté la main tendue d'Édouard Philippe qui appelle à une "grande coalition".

Macron "envisage" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale", affirme Roussel sur LCI

Emmanuel Macron "envisage" la constitution d'un «gouvernement d'union nationale», afin de trouver "les voies pour sortir de la situation politique" à l'Assemblée, où il a échoué à obtenir une majorité absolue, a affirmé mardi le député PCF Fabien Roussel sur LCI. Emmanuel Macron, "m'a demandé si nous étions prêts à travailler dans un gouvernement d'union nationale" et si une telle initiative "était la solution pour sortir le pays de la crise", a ajouté Fabien Roussel, reçu mardi soir par le chef de l'État à l'Élysée.

Qui pour remplacer Richard Ferrand au perchoir de l'Assemblée ?

Après la défaite de Richard Ferrand aux législatives, plusieurs noms circulent sur celui qui le remplacera au perchoir de l'Assemblée nationale. Plusieurs élus comme Éric Woerth, Barbara Pompili, Yaël Braun-Pivet ou encore Joël Giraud sont pressentis pour lui succéder.

Législatives : qui pour remplacer Richard Ferrand au perchoir de l'Assemblée ?

FABIEN ROUSSEL CONFIRME UN GROUPE COMMUNISTE À L'ASSEMBLÉE

Il y aura un groupe communiste, "élargi aux députés ultra-marins", à l'Assemblée nationale, a confirmé mardi soir Fabien Roussel sur LCI. 

Christian Jacob répond à édouard Philippe

Alors qu'Édouard Philippe a appelé les forces de l'Assemblée et notamment Les Républicains à "travailler ensemble" à une "grande coalition stable dans l'intérêt du pays", Christian Jacob a refusé l'offre de l'ancien Premier ministre Édouard Philipe "a un bilan triste", a pointé du doigt le chef de file des Républicains. "La compromission c'est lui qui l'a incarnée", a-t-il ajouté.

Julien Dive et Olivier Marleix candidats pour la tête du groupe LR à l'Assemblée

Deux députés LR, Olivier Marleix et Julien Dive, sont candidats à la présidence de leur groupe à l'Assemblée nationale, a indiqué mardi la présidente par intérim du groupe Virginie Duby-Muller. Le président du groupe LR, qui devrait compter au moins 61 députés, sera élu mercredi matin.

Mathilde Panot, réélue à la tête du nouveau groupe Insoumis à l'Assemblée

"Merci aux député·e·s de m’avoir réélue à l’unanimité présidente du groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale. Cette confiance m’honore", a tweeté la députée insoumise réélue dans la 10e circonscription du Val-de-Marne lors des élections législatives.

Marine Le Pen clarifie la position des députés RN

 À la sortie de sa réunion avec Emmanuel Macron à l'Élysée, Marine Le Pen a clarifié la position qu'adopteront les députés du Rassemblement National durant les prochains mois. "Si des mesures qui sont présentées vont dans le bons sens, nous les voterons. Si elles ne le sont pas, nous les amenderont", a-t-elle assuré. Si ces amendements ne sont pas inclus dans les textes, "nous nous y opposerons", a ajouté Marine Le Pen. "Nous sommes des députés responsables", a encore déclaré l'ancienne patronne du Rassemblement national.

Édouard Philippe invite l'opposition à "travailler ensemble"

Le président d'Horizons a reconnu que le résultat de dimanche soir était un coup dur pour Emmanuel Macron et ses alliés. L'ancien Premier ministre invite désormais les forces de l'opposition  à "une approche collective" et à travailler ensemble "dans l'intérêt du pays" pour "une majorité stable indispensable". "C'est un appel à la responsabilité de tout le monde", a-t-il insisté.

"la situation est inédite", estime Édouard Philippe

Invité de BFMTV mardi soir, l'ancien Premier ministre a vivement réfuté l'idée selon laquelle les élections législatives étaient similaires à celle de 1988. "Il y avait moins de députés qui séparaient de la majorité absolue", "parce qu'on pouvait utiliser le 49.3 aussi souvent que le premier ministre le souhaitait" et "parce que la famille centriste acceptait de travailler avec la majorité relative", a-t-il détaillé. "Ces trois conditions ont disparu", observe Édouard Philippe.

A l'Assemblée, la Nupes cherche à rassurer sur son unité

"Unis dans la diversité" pour combattre Emmanuel Macron: les députés de l'alliance de gauche Nupes sont arrivés en masse à l'Assemblée nationale mardi et ont tenté d'éteindre la polémique de la veille sur la constitution des groupes parlementaires. Les différentes forces ont rejoint en ordre dispersé le Palais Bourbon, mais se sont vite affichés ensemble, tout sourire pour les photographes.

yaël braun-pivet candidate à la présidence de l'assemblée nationale

D'après nos informations, la ministre des Outre-mer a candidaté à la présidence de l'Assemblée pour succéder à Richard Ferrand.

Joël Giraud officialise sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale

Réélu dimanche député des Hautes-Alpes, l’ancien ministre Joël Giraud s'est officiellement déclaré candidat au "Perchoir", le très stratégique poste de président de l’Assemblée Nationale, révèle RMC.

barbara Pompili candidate à la présidence de l’Assemblée nationale

D'après franceinfo, la députée de la 2e circonscription de la Somme candidate à la présidence de l'Assemblée pour succéder à Richard Ferrand.

la côte de popularité de borne et macron est en baisse

La cote de popularité d'Elisabeth Borne a dévissé de 7 points en juin, un mois seulement après sa nomination à Matignon, selon un sondage Ifop-Fiducial publié mardi qui voit également Emmanuel Macron perdre deux points.

Selon le sondage, 41% des personnes interrogées approuvent désormais l'action d'Elisabeth Borne, contre 48% à son arrivée mi-mai. Les Français mettent en doute notamment sa capacité à réformer le pays (41%, - 8 points) et sa proximité avec leurs préoccupations (36%, -3 pts). 

Le chef de l'État est en recul également, avec 41% d'opinions positives, et des plus fortes interrogations quant à sa capacité à mener les réformes promises (45%, -3 pts). 

L'étude relève aussi que le RN, qui a effectué une percée surprise au deuxième tour des législatives dimanche, incarne le mieux l'opposition à Emmanuel Macron (35% des personnes interrogées), juste devant la France insoumise (32%).   

Ce sondage a été réalisé selon la méthode des quotas du 16 au 17 juin, auprès d'un échantillon de 1.505 Français interrogés par internet et représentatifs de la population française, âgée de 18 ans et plus. La marge d'erreur se situe entre 1,4 et 3,1. 

marine le pen est arrivée à l'élysée

Elle s'entretiendra à 17h30 avec Emmanuel Macron.

Marine Le Pen à l'Elysée, mardi 21 juin 2022.
Crédit Image : LUDOVIC MARIN / AFP

blanquer pressenti pour intégrer l'université panthéon-assas

"Il m'a été demandé, en effet, d'envisager la possibilité d'accueillir au sein de notre université l'ancien ministre Jean-Michel Blanquer, agrégé de droit public en 1996 et spécialiste de droit constitutionnel et de droit public comparé", explique le président de l'université Paris-Panthéon-Assas Stéphane Braconnier dans un message adressé aux enseignants du département de droit public, confirmant des informations de Mediapart et du Canard Enchainé.

darmanin ne sera pas candidat à la présidence de l'assemblée

Contrairement aux rumeurs, Gérald Darmanin ne sera pas candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, déclare son entourage à RTL.

"madame la première ministre, vous devez venir" dit mélenchon

"Quand il y a un gouvernement, il vient devant l'Assemblée (…) et il demande la confiance. Si elle lui est refusée, il forme un autre gouvernement. Par conséquent, la première tache de madame Borne, c'est de se présenter devant l'Assemblée et de demander la confiance. Certes, la Constitution n'oblige pas à ce vote. Mais tout commence par le fait qu'on veuille bien se souvenir qu'on est en démocratie", estime le leader insoumis.

"Madame la Première ministre, sollicitez la confiance des députés. Et vous ne l'aurez pas. C'est un message que le président de la République doit comprendre.", a-t-il ajouté.

borne a "zéro légitimité" tacle mélenchon, attal répond

Pour le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui s'est rendu à l'Assemblée en compagnie des 75 élus LFI de la nouvelle chambre pour une photo de groupe, poing levé pour certains, Elisabeth Borne a "zéro légitimité".

"Ici, c'est une démocratie, pas une monarchie. Il ne suffit pas que le monarque ait désigné quelqu'un pour que ça fonctionne. Nous sommes juste en train de perdre notre temps avant qu'elle s'en aille", a-t-il estimé.

De son côté, Gabriel Attal a rétorqué "avec lui, la démocratie c'est qui perd, gagne. Hé bien non." "La majorité présidentielle derrière Elisabeth Borne" est
"légitime pour agir, pour tenter de trouver un chemin pour protéger les Français" car elle "a reçu (...) le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale", a répondu le nouveau ministre des Comptes publics à la sortie de la réunion de Matignon. 

"nous sommes là pour gouverner" lance le maire

Bruno Le maire a déclaré que le gouvernement avait une priorité : "le pouvoir d'achat, la protection des Français face à l'augmentation des prix". "Les mesures sont en cours de finalisation (...) Nous sommes là pour gouverner sous l'autorité d'Elisabeth Borne et du président de la République", a-t-il ajouté.

"aucun français n'a voté pour le blocage et l'immobilisme" estime attal

Gabriel Attal reconnaît qu'il "y a une situation inédite dans la composition de l'Assemblée nationale. Il nous appartient de trouver le meilleur chemin pour agir aussi efficacement que possible pour les Français. Cela nécessite un gouvernement à sa tâche".

le gouvernement et borne sont "au travail"

"Les Français n’ont pas choisi l’immobilisme. Ils ont choisi des députés pour trouver des solutions et ils ont désigné une majorité pour en donner le cap : le Gouvernement est au travail, c’est ce que les Français attendent et c’est ce que nous leur devons.", souligne Olivia Grégoire au micro des journalistes après la réunion en compagnie des ministres et de la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne.

Éric woerth candidate à la présidence de l'assemblée

D'après Le Parisien, l'ancien LR rallié à LaREM candidate à la présidence de l'Assemblée nationale pour succéder à Richard Ferrand.

il faut "travailler à rechercher l'intérêt général", dit guérini

"Je suis certain que nous saurons faire émerger quelque chose de nouveau"  assure Stanislas Guérini, le chef de LaREM devenu Renaissance. Il faut "trouver des voix de compromis et de consensus", "travailler à rechercher l'intérêt général", a-t-il ajouté.

Stanislas Guérini et Emmanuel Macron, le 21 juin 2022.
Crédit Image : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Borne recevra la semaine prochaine les présidents des groupes de l'Assemblée

Les groupes vont élire leur président demain, mercredi 22 juin. La Première ministre les recevra la semaine prochaine.

"il y a eu un message du pays. un message très fort", dit bayrou

"Je lui ai dit qu'il y a eu un message du pays. Ce message est un message très fort, à certains égards violent. En tout cas, personne dans la démocratie française ne peut l'ignorer. La ligne que je crois qu'il faut suivre, c'est que devant les grandes difficultés qui nous attendent, il faut s'approcher le plus près possible de l'union nationale", a dit Bayrou au sortir de son entretien avec Emmanuel Macron. "Prendre la part la plus grande possible de responsabilité face aux contradictions, c'est en travaillant ensemble dans des débats respectueux, ouverts, que nous ferons ce que les citoyens attendent", explique le chef du Modem. 

"Le Président est parfaitement conscient de ce qu'il s'est passé. Je pense qu'il cherche lui-même un meilleur chemin pour que cette période, cette séquence électorale, soit utile pour l'avenir. Je le sens en état de réflexion et prêt à prendre des orientations qui permettent d'avoir des attitudes constructives pour l'avenir", a expliqué François Bayrou.

"Je pense qu'on peut, tout en étant différent et divergent, être responsables. Il y a une co-responsabilité qui s'impose à nous tous si l'on considère les difficultés considérables qui nous attendent", a-t-il ajouté.

Dans quel état d'esprit était Emmanuel Macron ? "Je l'ai trouvé très en forme. Je pense qu'il est très intéressé par les défis de la période", estime François Bayrou. "Je pense qu'il trouve ça stimulant, ce qui veut dire qu'il est entré dans un travail, une réflexion qui mérite d'être approfondi, mais c'est un jugement personnel et subjectif", dit-il.

la réunion des ministres à Matignon avec borne a commencé

La Première ministre reçoit en ce moment ses ministres à Matignon pour discuter de "la situation politique, mais aussi des chantiers d'urgence en cours." Les ministres battues dimanche sont conviées à la réunion. 

Pendant ce temps, à l'Élysée, Emmanuel Macron continue ses entretiens avec les chefs de parti. À 14h, il discutait avec François Bayrou (Modem), à 15h Stanislas Guérini (LaREM), puis il recevra Marine Le Pen (RN) à 17h30 et Fabien Roussel (PCF) à 18h30.

jacob quittera la présidence des républicains "début juillet"

Christian Jacob a annoncé qu'il quittera son poste "début juillet". Son successeur sera désigné lors d'une élection qui aura lieu "fin octobre, début novembre". L'échéance pourrait même courir jusque fin novembre, précise-t-on chez LR, compte tenu des délais pour recueillir les parrainages, déposer les candidatures, faire campagne... Pendant la période de vacance de la présidence de juillet à fin octobre, ce sera la vice-présidente déléguée et députée LR Annie Genevard qui présidera le parti. "

Qui pour lui succéder ? J'ai toujours considéré que Laurent Wauquiez avait toutes les qualités pour reprendre la présidence du parti", a estimé Christian Jacob sur France Inter.

la députée lr annie genevard candidate à la présidence de l'assemblée

D'après Le Figaro, la députée LR a présenté sa candidature pour succéder à Richard Ferrand.

macron "n'est pas prostré", assure l'entourage du président

Des proches qui ont aperçu Emmanuel Macron à soirée électorale l'ont décrit "très silencieux, voire prostré". Mais à l'Élysée, c'est l'inverse, son entourage assure qu'il n'est "pas enfermé dans son silence" et qu'il est "calme, il a du sang froid, il réagit en conséquence".

macron devra "faire des efforts, chercher des compromis" dit olivier faure

"Les Français ont fait le choix d'introduire un peu de VIème République dans la Vème République".

"Il y a effectivement aujourd'hui une obligation pour le président réélu de négocier, chercher des accords avec une Assemblée qui ne lui est pas d'entrée acquise. Cela supposera de faire des efforts, d'aller chercher des compromis avec toutes et tous et non pas se limiter, comme il l'a fait pendant son premier mandat, à chercher une majorité acquise, facile, qui est juste là pour appuyer sur un bouton", explique Olivier Faure. 

"Je crois qu'aujourd'hui qu'il faut faire évoluer nos institutions" estime faure

Changer de Constitution et de République ? "Je crois qu'aujourd'hui qu'il faut faire évoluer nos institutions."

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure assure qu'il faut "faire évoluer notre constitution, car aujourd'hui, nos institutions sont à bout de souffle. Les Français nos le disent avec une régularité de métronome", estime Olivier Faure.

Olivier Faure est favorable à "une évolution de nos institutions". "Je crois que nous avons aujourd'hui un exécutif représenté avec un Premier ministre et un président de la République et que tout le monde sait que tout se passe à l'Élysée. Et donc il y a deux façons de faire : soit on passe à un régime présidentiel avec plus de pouvoirs pour le parlement et un président qui reste la clé de voûte, soit à un régime parlementaire où le président peut rester élu au suffrage universel, mais où le pouvoir est transféré vers Matignon. Avec un Premier ministre responsable devant le parlement, un dialogue plus fluide, des institutions qui fonctionnent mieux. Il y a là un chantier qu'il faut ouvrir", explique-t-il, assurant que sur ce point-là, Macron lui "a paru récéptif".

"La période jupitérienne est terminée", estime faure

Désormais, le président va devoir "improviser une nouvelle façon de grouverner", estime Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Macron doit aujourd'hui improviser pour trouver "une nouvelle façon gouverner". "La période Jupitérienne est terminée", a-t-il ajouté. "J'ai senti un  président qui cherche à comprendre quelle est l'Assemblée face à lui. Je lui ai rappelé nos ambitions et dit que le pays n'est pas bloqué. Ce sont les réformes qu'il souhaite entreprendre qui peuvent l'être comme la réforme des retraites, mais s'il veut augmenter le Smic, la réforme passera"

"Les gens veulent simplement pouvoir vivre dignement de leur travail et des efforts qu'ils ont réalisés.", rappelle Olivier Faure. 

macron "ne peut plus être omniprésident" dit faure

Olivier Faure sort d'un "échange nourri" avec le président Emmanuel Macron à travers lequel le premier secrétaire du PS a dit au présient qu'il "fallait s'entendre sur un périmètre, continuer l'échange".

Le premier secrétaire du PS souhaite que le président "écoute les Français". Olivier Faure considère que le président "a entendu le message des Français, qu'il ne pouvait plus être omniprésident. Quelle sera sa façon d'y répondre ? Sans doute est-ce en gestation dans son cerveau", a-t-il ajouté.

Olivier Faure a rencontré Emmanuel Macron ce mardi 21 juin 2022.
Crédit Image : AFP

joël GirauD est candidat à la présidence de l'assemblée

Réélu député dans la 2ème circonscription des Hautes-Alpes et ancien ministre de la Cohésion des territoires Joël Giraud brigue la présidence de l'Assemblée nationale.

macron porte "une très lourde responsabilité" dans la situation actuelle, dit jacob

Christian Jacob a notamment dit à Emmanuel Macron que celui-ci "portait une très lourde responsabilité" dans la situation actuelle, en ayant "instrumentalisé les extrêmes" et "en ayant voulu nous affaiblir par des débauchages", ce qui "s'est traduit par un affaiblissement de la République et de la démocratie". 

Quant à un éventuel départ de la Première ministre Elisabeth Borne, confirmée jusqu'à nouvel ordre à Matignon mardi par Emmanuel Macron, "je lui ai dit que c'était sa responsabilité" et que "ça relevait de son seul choix", a assuré le chef des LR.  

Emmanuel Macron s'est entretenu avec Christian Jacob ce mardi 21 juin.
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"Changer borne pour mettre quelqu'un d'autre ? c'est pas ça qui va changer quelque chose", lance le pen

Elisabeth Borne ou quelqu'un d'autre, je ne suis pas sûre que ça changerait grand-chose sur les projets d'Emmanuel Macron. C'est plus les résultats des législatives qui devrait le faire réfléchir.", lance Marine Le Pen au micro de LCI

photo de famille des députés insoumis

Jean-Luc Mélenchon a fait visiter l'Assemblée nationale aux nouveaux députés insoumis. Le leader incontesté de LFI a posé avec les 79 députés (avant 17) pour une photo historique.

Jean-Luc Mélenchon avec les 71 députés LFI devant l'Assemblée nationale mardi 21 juin 2022
Crédit Image : JULIEN DE ROSA / AFP

arrivées à l’Assemblée, les députées de la Nupes improvisent quelques pas de danse

Une danse initiée par Rachel Kéké, suivie par Danielle Simonnet, Aurélie Trouvé et Raquel Garrido.

Sébastien Chenu s'est insurgé : "on va devoir supporter ces bouffonneries dans l'enceinte de l'Assemblée ?", a-t-il écrit.

"nous n'avons pas été élus (...) pour sauver le soldat macron", prévient Quatennens

Le numéro deux de LFI Adrien Quatennens, qui devrait représenter mercredi LFI à l'Elysée avec la députée Mathilde Panot, mais sans Jean-Luc Mélenchon, a souligné sur Cnews qu'il "considérait" l'invitation d'Emmanuel Macron et avait "besoin de savoir précisément ce qu'il attend de nous".

Car "s'il s'agit de venir sauver le soldat Macron" et de "l'aider à appliquer son programme, nous n'avons pas été élus pour ça", a prévenu le député Insoumis. Étant donné la "crise politique profonde" dans laquelle la France se trouve désormais, "suggérer à Emmanuel Macron une Assemblée constituante pour passer à la VIe république peut être une idée", a-t-il avancé.  

macron doit mettre "du concret sur la table" pour les français, estime faure

Emmanuel Macron doit mettre "du concret sur la table" pour les Français, a souhaité mardi le premier secrétaire du PS Olivier Faure avant sa rencontre avec le chef de l'État. 

Que va dire Olivier Faure à Emmanuel Macron ? Olivier Faure va dire "des choses très simples" au président, "lui dire que ce pays va mal, est en colère, mais qu'il n'est pas bloqué, et qu'il y a des politiques possibles", a-t-il expliqué sur franceinfo, citant une "revalorisation" du pouvoir d'achat et des pensions de retraites, "augmenter les salaires", porter le Smic à 1.500 euros, soit les propositions de l'alliance de gauche Nupes. Sur toutes ces propositions, si Emmanuel Macron veut les appliquer, "nous serons là", a dit Olivier Faure. 

"pas question de rentrer dans une logique de pacte de coalition" pour jacob

Juste après son entretien avec Emmanuel Macron, le chef du parti LR Christian Jacob assure au micro de RTL que "jamais on (LR) ne sera dans le blocage des institutions, mais il n'est pas question de rentrer dans une logique de pacte de coalition, de participation ou de quoi que ce soit de cette nature".
 
"C'était un échange cordial, mais franc et direct", a-t-il dit. "Je lui ai redit qu'il n'était pas question d'entrer dans une trahison des électeurs. Nous avons fait une campagne dans l'opposition, nous restons dans l'opposition de matière déterminée, mais responsable", a-t-il déclaré. 

Christian Jacob a ajouté que "c'est lui (Emmanuel Macron) qui est président de la République, c'est lui qui est demandeur de ce rendez-vous, c'est à lui de mettre des propositions sur la table", a-t-il martelé. 

Le chef de l'Etat "a écouté" mais "il n'y a pas eu de propositions", a affirmé M. Jacob, qui assure avoir donné "avec franchise" son analyse. 

qui présidera le groupe des républicains à l'assemblée ?

Chez les LR, les tractations ont déjà commencées pour la présidence du groupe à l'Assemblée : la jeune garde composée de Pradié, Dmont, Chellenberger, Dive, Duby-Muller devait se réunir hier soir. La jeune garde a désigné Julien Dive pour être son représentant à la présidence du groupe LR à l'Assemblée.

Le député Olivier Marleix a, de son côté, déjà déposé sa candidature. Il s'était déjà présenté contre Damien Abad il y a deux ans. Eric Ciotti ne sera pas candidat à la présidence du groupe LR à l'Assemblée, annonce franceinfo.

Le grand oral et l'élection auront lieu demain, mercredi 22 juin. 

le remplacement de castaner à la tête du groupe lrem s'organise

D'après le journaliste politique de RTL Thomas Despré, le remplacement de Christophe Castaner, battu au second tour des législatives dans sa circonscription, s'organise : un appel à candidature sera envoyé aux députés dans la journée. Le dépôt des candidatures ferme ce soir à 18h. Une règle : il n'est pas possible de candidate au groupe et à la présidence de l'Assemblée nationale. 


L'élection du président de groupe aura lieu mercredi 22 juin entre 10h et 12h.

Borne réunit l'ensemble du gouvernement à Matignon en début d'après-midi

Parmi les membres du gouvernement attendus rue de Varenne figureront bien la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, et la secrétaire d'État à la Mer Justine Bénin, a précisé l'entourage de Mme Borne. Toutes trois battues dimanche au second tour des législatives, elles devront quitter le gouvernement. 

Au programme, "la situation politique, mais aussi les chantiers d'urgence en cours", indique l'entourage de la Première ministre à franceinfo.

Les ministres battues dimanche (Montchalin, Bourguignon et Bénin) seront présentes et "seront démissionnées plus tard".

Macron va s'entretenir aujourd'hui et demain avec les chefs de parti

Le chef de l'État va mener "les consultations politiques nécessaires (...) afin d'identifier les solutions constructives envisageables au service des Français", a précisé la présidence, avant une série de rendez-vous avec les chefs de parti mardi et mercredi à l'Élysée. 
 
Six d'entre eux seront reçus successivement mardi à l'Élysée: Christian Jacob (LR) ouvre la marche à 10H00, avant Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanislas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d'autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou.

BIENVENUE DANS CE LIVE

Deux jours après le second tour des législatives, Emmanuel Macron, qui n'est pas parvenu à avoir de majorité absolue à l'Assemblée, veut chercher des "solutions constructives envisageables" pour gouverner la France et éviter les risques de blocage de ses réformes à l'Assemblée. Emmanuel Macron, sous les conseils d'Edouard Philippe et de François Bayrou, a donc invité ce mardi et mercredi les responsables des partis politiques à l'Élysée pour en discuter. 

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