François Hollande a donné sa traditionnelle interview présidentielle du 14 juillet ce lundi 14 juillet. Le président de la République était interrogé par Gilles Bouleau (TF1) et David Pujadas (France 2). Revivez les principaux points de cette interview.
13h51 : interrogé sur sa vie privée, le Président botte en touche. "La vie privée doit être la vie privée. Lorsque j'aurais des informations à vous communiquer, je vous les communiquerai. Pour l'instant je n'en ai pas."
13h50 : "J'ai une pensée particulière pour l'enseignante poignardée à Albi", confie Hollande, qui va lui attribuer la Légion d'honneur à titre posthume ce lundi 14 juillet.
13h45 : "Je ne vais pas faire de commentaire" sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy a répondu François Hollande. Ce dernier a toutefois précisé ne pas être intervenu dans ce dossier. "Ne soupçonnons jamais la justice", a-t-il ajouté, rappelant la présomption d'innocence "vaut pour tout le monde".
13h40 : le Président a détaillé ses priorités pour l'avenir, annonçant des réformes sur la santé, le grand âge, l'éducation ou encore le service civique dans un premier temps.
Puis viendront les chantiers sociétaux et institutionnels (notamment le droit de vote des étrangers) en 2016, "parce que je veux que ces réformes soient le fruit d'un consensus", a justifié François Hollande.
13h35 : le chef de l'État aborde le dossier du conflit israélo-palestinien. "Israël a le droit à sa sécurité. Et en même temps, le pays doit avoir de la retenue, de la réserve. Il faut un cessez-le-feu."
Le conflit ne peut pas s'importer
François Hollande
Évoquant les incidents de la soirée du dimanche 13 juillet à Paris, François Hollande a été très ferme. "Le conflit ne peut pas s'importer. Il peut y avoir des manifestations, mais pas des débordements", a-t-il déclaré.
13h31 : "En 2014, une partie de ceux qui payaient les impôts n'en payeront plus et une partie en payeront moins", a confirmé François Hollande. "Je ne veux pas promettre ce qui n'est pas possible de tenir", a-t-il ajouté, refusant de donner un chiffre précis sur le nombre de ménages concernés.
13h28 : sur sa relation avec Manuel Valls, François Hollande assure que "s'il y avait le moindre différend, il n'y aurait pas de possibilité pour agir". Et d'insister : "Si j'ai choisi Manuel Valls, c'est pour son sens de l'efficacité, de l'organisation, et de la rapidité."
13h23 : "Il y a, aujourd'hui, 5 millions de personnes ou au chômage ou dans la précarité. Je ne peux pas accepter cela. Nous n'avons pas tout essayé", a martelé François Hollande, qui souhaite "aller plus loin". Sa méthode : "Le dialogue, et à un moment, je décide."
13h20 : le Président appelle les entreprises à respecter "leurs engagements", pris dans le cadre du pacte de responsabilité. "Je vous mets sur la table avec une garantie, les parlementaires viennent de voter les textes, ce qui va se produire du côté de l'État pendant trois ans: soutien aux entreprises, baisses d'impôts pour les ménages, économies budgétaire. Tout est connu, tout est posé sur la table et rien ne sera modifié, alors les entreprises je leur dis, +maintenant c'est à vous aussi de marquer votre confiance."
13h18 : François Hollande assume son bilan, après deux années passées à l'Élysée. "J'ai fait ce que je pensais être mon devoir : poser les bases du redressement."
La reprise est là
François Hollande
Selon lui, "nous sommes sortis de la crise de la zone euro, la reprise elle est là, mais elle est trop fragile".
13h05 : sur France 2, David Pujadas a dévoilé certains des sujets sur lesquels François Hollande sera interrogé. Parmi eux : les difficultés économiques de la France et l'actualité internationale chargée, notamment avec le conflit israélo-palestinien.
13h00 : à quelques minutes de l'intervention du Président, redécouvrez les confidences sur les relations au sein de l'exécutif, notamment sur les relations entre François Hollande et ses deux ministres Arnaud Montebourg et Manuel Valls.
12h45 : le chef de l'État, qui a une nouvelle fois fait l'objet de sifflets pendant le défilé, devrait s'exprimer pendant une demi-heure environ. Son intervention sera résolument courte, afin de délivrer un message clair, confiait à RTL un proche du Président avant le week-end.
En privée, François Hollande confie à quel point la situation actuelle - pas de croissance, hausse du chômage - complique sa tâche. Mais il veut toutefois dire aux Français qu'il sait où il va.
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