80 éoliennes plantées au large de Saint-Nazaire, le premier parc off-shore de France sera intégralement opérationnel d'ici la fin de l'année. Cauchemar des opposants à l'éolien, les défenseurs y voient au contraire l'unique manière de préserver notre indépendance énergétique et parmi eux, Emmanuel Macron, le chef de l'Etat est attendu sur place pour visiter le chantier.
Il a pour ambition de faire de la France le premier pays d'Europe à se libérer des énergies fossiles et cela passe, selon lui, par davantage d'éoliennes. Un choix pas forcément populaire mais assumé.
Un dossier ultrasensible pour le président de la République. Lors de l'élection présidentielle, Marine Le Pen voulait démonter toutes les éoliennes. Trop moches, pas assez efficaces à son goût. Emmanuel Macron, lui, veut en installer beaucoup, mais pas n'importe où. Il sait que dans les campagnes, on a de plus en plus de mal à les tolérer.
Alors il a choisi la mer. Il veut 50 parcs éoliens en mer d'ici 2050. C'était dans son programme. Mais ce n'est pas parce qu'elles sont au large que ces éoliennes sont mieux acceptées. Les recours judiciaires sont systématiques, avec des riverains, avec des élus.
Le président veut que les décisions de justice soient rendues beaucoup plus rapidement et il le répétera lors de son déplacement. Un seul exemple ici à Saint-Nazaire, ça fait à peine quinze jours que ce parc commence à tourner, à produire de l'électricité. Le projet a pourtant été lancé il y a dix ans.
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