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Emmanuel Macron à Bruxelles, le 17 octobre 2024.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
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Qui va devenir le numéro 1 de Renaissance ? Le parti présidentiel va bientôt désigner celui qui succèdera à Stéphane Séjourné, au poste de secrétaire général, du parti fondé en 2016 par Emmanuel Macron. Cette élection s'annonce décisive pour le parti. En interne, plusieurs députés ou anciens ministres dénoncent l'abandon du parti par le chef de l'État.
Seule candidate déclarée, Élisabeth Borne a indiqué, dans un entretien au Point, qu'"il est temps que ce parti se réinvente et propose un nouveau projet pour les Français". Selon elle, "ils ont du mal à nous identifier, nous devons donner les moyens à nos militants pour se former, pour produire des idées, pour préparer les élections municipales et nationales et les consulter régulièrement".
Gabriel Attal, aussi vise la présidence du parti. Même si cet autre ancien premier ministre n'a pas encore déclaré sa candidature, il fait déjà office de favori. Le congrès de Renaissance aura lieu les 23 et 24 novembre. C'est à ce moment que les adhérents du parti pourront voter pour une liste de 150 représentants du Conseil national. Et c'est cette instance qui désignera le nouveau secrétaire général de Renaissance le 7 décembre prochain.
Personne ne sait comment on s'appelle, ce qu'on défend, avec qui on a envie de travailler
Une députée EPR à RTL.fr
Au sein du parti, certains élus sont perdus dans la stratégie à adopter. Un parlementaire macroniste s'interroge auprès de RTL.fr : "Qu'est-ce que c'est le parti aujourd'hui ? Emmanuel Macron n'a jamais voulu s'en occuper. Il a misé sur des gens à sa tête qui n'ont jamais voulu y aller".
Une députée Ensemble pour la République reproche, elle, le manque de clarté dans la ligne du parti. "On change de noms toutes les semaines. C'est assez symptomatique, personne ne sait comment on s'appelle, ce qu'on défend, avec qui on a envie de travailler", reproche une députée EPR. Selon elle, Renaissance est identifié "comme le parti d'Emmanuel Macron", mais le président ne pourra pas se représenter en 2027. "On a été mis sous une chape et ça nous a empêché d'être proactif et d'innover", dénonce-t-elle.
À court terme, cette ligne difficilement identifiable a une conséquence : la baisse du nombre d'adhérents. Selon Le Figaro, Renaissance revendiquait 35.000 adhérents, à l'été 2023. Désormais, il n'en compte plus 8.500 militants à jour de cotisation.
Même si l'élection présidentielle n'a lieu que dans trois ans, un député estime qu'il faut déjà commencer à préparer le terrain. "Si Renaissance devient la caisse de résonance d'un des candidats, c'est dangereux. On peut se planter de candidat", craint-il appelant à être davantage un parti d'idées, qu'une machine permettant de remporter l'élection suprême.
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