Dans ce contexte de grogne sociale, je vous conseille vivement ce matin de lire Vanity Fair. Grand entretien avec Bernard Mourad, l'un des très proches du président. "L'un des derniers, écrit le magazine qui ose encore lui parler cash." Banquier, nouveau patron de Bank of America en France, Bernard Mourad est l'un de ceux qui a accompagné Emmanuel Macron dans sa conquête du pouvoir.
De Bercy à l'Élysée, dans l'ombre la plupart du temps. En
lui présentant des journalistes, des grands patrons, c'est à lui aussi que le
candidat Macron doit son programme santé. La gratuité des lunettes et des prothèses
auditives, les mesures lui ont été soufflées par le frère aîné de Bernard
Mourad, un médecin, interniste, et professeur à l'hôpital de Bobigny.
Deux ans plus tard, les deux hommes continuent d'échanger des
textos, le jour comme la nuit. "Mais aujourd'hui, Mourad, écrit Vanity
Fair, ne reconnaît plus son ami, ce dirigeant arrogant estampillé président des riches". Il cherche des explications : "le poids de la fonction, de la
technocratie qui l'ont sans doute, dit-il, entraîné dans cette absconse réforme
de la taxe d'habitation."
"Le sommet, dit-il, a été atteint avec la gestion
calamiteuse de l'affaire Benalla". Mourad, qui sent alors la grogne monter, envoie alors "Wake up" (réveille-toi) au président. Le chef de l'État
lui répond qu'il n'y est pour rien. "Ils ont, poursuit Bernard Mourad,
perdu la boule, ils ne voient plus clair, le pouvoir les transforme." C'est
passionnant, éclairant aussi. À lire donc dans Vanity Fair.
L’Obs, toujours, qui fait sa "une" ce jeudi 22 novembre sur le conflit des gilets jaunes. "À leurs yeux, explique le sociologue Alain Touraine, Emmanuel Macron est devenu l'incarnation d'une élite abhorrée."
Un ver marin de 15 centimètres de long, tout gluant comme son copain le ver de terre. Je vous l'accorde, ce n’est pas très appétissant, mais vous allez voir de quoi il est capable. C'est à lire ce matin dans L’Obs. Un chercheur, spécialiste de biologie marine, s'est aperçu il y a quelques années que le sang de l'Arenicola marina, c'est le nom de ce ver, était capable de fixer 40 fois plus d'oxygène que notre sang à nous.
Immédiatement, ce scientifique se dit qu'une telle découverte peut révolutionner certains domaines de la santé, notamment celui des transplantations. Tout l'enjeu dans ce type d'opération c'est en effet de réduire au maximum les délais, pour éviter justement que l'organe, le greffon, ne soit trop longtemps privé d'oxygène.
Franck Zal ouvre donc son laboratoire et met au point HEMO2Life, un adjuvant, créé à partir du sang de notre fameux ver, qui permet de conserver un organe bien plus longtemps. "Actuellement, explique-t-il, la moitié des greffons utilisés posent problème, parce que des zones ont été abîmées quand ils ont été coupés de la circulation sanguine et donc privés d'oxygène". L'organe dure alors moins longtemps.
Résultat : certains malades en sont à leur quatrième greffe de rein. Un organe plongé dans le sang de ce ver c'est aussi l'assurance d’un rétablissement plus rapide pour les malades. Les tests l'ont montré, les receveurs à qui on avait greffé ce type de rein par exemple sont sortis de l'hôpital au bout de sept jours.
Les autres, ceux qui avaient eu droit à une greffe normale, ont attendu plusieurs semaines. Enfin, avec ce produit révolutionnaire on peut aussi imaginer plus de greffes : plus d'organes disponibles et des délais d'attente moins longs pour les malades. Souvent, la distance, le temps entre le prélèvement et l'implantation, sont des obstacles. Ce n’est pas rien quand on sait qu'aujourd’hui en France ce sont 6.000 greffes qui sont pratiquées chaque année, pour 24.000 patients en attente d'organe. À lire dans L'Obs donc.
Ce même Emmanuel Macron qui fait cette semaine la une du Point.
"Est-il Hollande ou Thatcher ?", se demande l'hebdomadaire qui
liste les réformes qui ne peuvent plus attendre. Le Point qui publie aussi,
ça n'a rien à voir mais je suis sure que cela risque d'alimenter bien des
conversations, une carte de France des bêtes de sexes. Carte réalisée à partir
des achats de préservatifs et de sextoys en grandes surfaces.
Paris arrive très largement premier avec un indice de 176.
Suivent ensuite la Haute-Garonne, le Rhône, le Territoire de Belfort. En queue
de peloton, si j'ose dire, la Creuse en bonne dernière.
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