Arrivé en tête dans six des treize régions métropolitaines au premier tour des élections régionales, le Front national n'a finalement obtenu aucune victoire après le deuxième tour, dimanche 13 décembre. Une défaite saluée par la droite comme par la gauche mais qui aurait pu être toute autre si le redécoupage des régions n'avait pas eu lieu. Alors que la socialiste Carole Delga a été élue avec 44,81% des voix en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, son adversaire du FN, Louis Aliot, l'a devancée dans la seule région du Languedoc-Roussillon, rapporte Slate.fr.
Le vice-président du FN est arrivé deuxième derrière la liste d'union de la gauche avec 33,87% des voix, loin devant la liste d'union de la droite Dominique Reynié (21,32%) sur l'ensemble de la nouvelle région. Mais en Languedoc-Roussillon, il a recueilli 40,4% des voix, soit 4.000 voix de plus que Carole Delga (40,1%).
Le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées n'est pas la seule région à avoir vu son scrutin influencer par les nouvelles régions. En Bourgogne, la droite de François Sauvadet serait arrivée en tête. Mais couplée à la Franche-Comté, elle sera dirigée par la socialiste Marie-Guite Dufay. Même constat en Normandie. Alors que la nouvelle grande région a été remportée par le centriste Hervé Morin, la Haute-Normandie avait plébiscité la liste de gauche.
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