Où en est la France de ses objectifs des précédentes éditions ? On n’est pas de très bons élèves sur le renouvelable. On devait atteindre des objectifs en 2023, et on n’y sera pas. On a encore du retard sur le photovoltaïque, sur l’éolien, le solaire et la géothermie. C’est pour cela que la ministre a mis l’accent le 22 novembre sur le déploiement du solaire et de l’éolien en mer.
Mais, on ne fait pas partie des mauvais élèves de l’Europe sur la décarbonation. On a réussi à faire baisser de 4% nos émissions de CO2 au premier trimestre, même si c’est en partie dû à un hiver doux et à la hausse des prix.
Mais ce qui nous différencie des autres, c’est surtout notre électricité d’origine nucléaire, donc décarbonée. C’est d’autant plus important que l’Europe vient de classer le nucléaire parmi les énergies vertes.
Cela dit, il ne suffit pas d'avoir une énergie propre pour décarboner. Ah non, ce serait trop simple. Non, il faut que l’industrie aille plus loin. Il va falloir que ceux qui utilisent des fours à gaz passent à l’électrique. Il va falloir que les sites polluants se "dépolluent".
Hier, l’État a annoncé avoir signé un contrat avec une cinquantaine de sites d’industrie chimique, de sidérurgie, de cimenterie qui s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est ça la révolution dont parle la ministre. Parce que l’Industrie, cela représente 20% des émissions de carbone. Et donc, ça doit bouger.
Mais il n'y a pas que l'industrie à faire bouger. Non, il faut que tout bouge. L’agriculture, c’est un peu plus de 20% d’émission de CO2. Le transport, c’est plus de 30 %. C’est pour cela que l’État promeut la voiture électrique. C’est pour cela que le président promet 400.000 bornes électriques d’ici à 2030.
Il faut qu’on passe à la vitesse supérieure sur la voiture électrique, or la France est sous-équipée. En fait, le mouvement est enclenché, en France, mais il faut passer la démultipliée. Et puis, il faut aussi arrêter les débats radicaux sur le sujet. Pour réussir cette "révolution", il faut accepter des solutions qui ne sont pas parfaites.
Si on développe les voitures électriques, dans les batteries il y a du cobalt. Si on construit des parcs nucléaires, il faut gérer les déchets. Il faut accepter des solutions qui ne sont pas idéales, mais qui nous permettent d’avancer. En attendant la meilleure solution.
Accepter "des solutions imparfaites" comme dit l’expert du GIEC François Gemenne. La solution imparfaite, c’est une des clés de l’avenir. Parce que l’important c’est d’avancer, c’est d’inventer des technologies qui nous permettent d’être meilleurs. C’est ça la transition énergétique.
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