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Emmanuel Macron ne "souhaite" pas qu'il y ait d'"autre dissolution" de l'Assemblée

Un an après, Emmanuel Macron exprime son souhait de ne pas recourir à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.

Emmanuel Macron, le mardi 3 juin 2025.
Crédit : Teresa SUAREZ / POOL / AFP
Damien Renoulet & AFP
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Emmanuel Macron a affirmé ce lundi 9 juin que son "souhait" était "qu'il n'y ait pas d'autre dissolution" de l'Assemblée nationale, sans toutefois l'exclure complètement, un an après la précédente qui a bouleversé la vie politique française.

S'il a "assumé" sa décision du 9 juin 2024, le chef de l'État a reconnu à nouveau qu'elle n'avait pas été "comprise" par les Français et qu'elle n'avait pas "permis de clarifier les choses". Mais il a balayé les "reproches" d'"immobilisme" : "C'est aux formations politiques" et au "gouvernement" de "faire avancer le pays", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse depuis Nice, où se tient la Conférence de l'ONU sur les océans.

"Ce serait un peu facile de reprocher au président de la République le vote des Français et l'immobilisme des formations politiques, dont certaines ont expliqué que le président avait trop de pouvoir", a-t-il lancé. "Dans toutes les démocraties autour de nous, les formations politiques qui n'ont pas de majorité apprennent à travailler ensemble pour bâtir de l'action. C'est ça ce qu'on doit faire", a-t-il ajouté.

"Et moi, je vous rassure, je continue d'agir dans mes prérogatives et là où je suis, et vous le voyez aujourd'hui, je ne lâche aucun combat et je n'en lâcherai aucun", a insisté Emmanuel Macron en référence à son action pour les océans au niveau international.

"La solution pour le pays" n'est "pas de détricoter les choses"

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Manifestant une fois de plus, comme à plusieurs reprises ces derniers jours, un certain agacement face aux décisions prises par le gouvernement et/ou le Parlement, il a estimé que "la solution pour le pays" n'était "en tout cas pas de détricoter les choses, ni de détricoter l'écologie, ni de détricoter l'économie". Il en a profité pour vanter son bilan à la tête du pays depuis huit ans.

Prié de dire s'il excluait une nouvelle dissolution d'ici la fin de son second mandat en 2027, il a répondu : "Mon souhait c'est qu'il n'y ait pas d'autre dissolution."

"Mais mon habitude n'est pas de me priver d'un pouvoir constitutionnel, parce que si des formations politiques décidaient d'avoir une approche totalement irresponsable et bloquer le pays, peut-être me retrouverais-je dans une situation où je dois utiliser la Constitution", a-t-il toutefois ajouté. "Mon souhait, c'est que ce Parlement qui correspond d'ailleurs à l'état du pays et de ses sensibilités trouve le chemin d'une action utile pour le pays aux côtés du gouvernement", a encore dit le président.

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