Législatives 2024 : pour Gabriel Attal, "l'heure n'est pas aux états d'âme"

Sonné par l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, il n'était plus apparu en public depuis dimanche soir. Gabriel Attal a fait son retour ce mardi 11 juin à l'Assemblée devant les députés Renaissance. Lui qui va faire campagne pour être réélu dans les Hauts-de-Seine.

Il a assuré qu'il ira au bout de son devoir. "L'heure n'est pas aux états d'âme", a d'emblée balayé le Premier ministre, la mine grave. Même si tout le monde sait désormais qu'il ne voulait pas de cette dissolution. Et qu'il a tenté de dissuader le Président. 

"Mais il faut aller de l'avant, car la messe n'est pas dite", explique-t-il. Alors que certains députés hésitent franchement à repartir au combat. Dans son discours, on distingue les prémisses des stratégies que sont en train de mettre en place le camp présidentiel. Dénoncer les accords à droite entre Les Républicains et le RN - ils assument de discuter ensemble - et à gauche, entre les Socialistes et La France insoumise. "Un accord indigne", selon les mots du Premier ministre. 

Sans dire s'il conduira la campagne, Gabriel Attal a plaidé pour "un choix clair" : "D'un côté, le choix du chaos financier et social et en face le choix de la stabilité et de la construction." "Alors, on y va et on y va à fond", conclut-il, sous les applaudissements. Les députés qui auraient bien aimé que le Président écoute un peu plus le chef du gouvernement.