C'est une menace brandie ces dernières semaines par Emmanuel Macron pour faire face aux nombreux blocages sur les projets de loi portés par le gouvernement : la dissolution de l'Assemblée nationale.
Une menace qui n'effraie absolument pas Marine Le Pen. Dans le Journal du dimanche, la désormais ex-présidente du Rassemblement national a lancé un message à son adversaire. "Je n’appelle pas à une dissolution. Je considère qu’Emmanuel Macron n’a aucun intérêt à l’opérer", explique-t-elle dans le JDD.
Mais elle affirme se tenir prête face à un scénario déjà bien élaboré par la Macronie. "Si le Président utilise cet argument comme une menace, elle ne nous fait absolument pas peur. Nous n’avons aucune crainte à repartir en campagne ! Nous pourrions en ressortir beaucoup plus puissants qu’aujourd’hui, voire en capacité d’avoir un Premier ministre", assure la présidente des députés du Rassemblement national à l'Assemblée.
Un poste de premier ministre que ne "souhaite pas" Marine Le Pen, qui assure au JDD, avoir "d'autres ambitions", en évoquant directement la présidence de la République, qui selon elle, ne passerait "pas par la case Matignon".
Sans vouloir officialiser sa candidature, qu'elle dévoilera dans "trois ans et demi", Marine Le Pen explique tout de même qu'elle se voit plutôt l'âme d'une présidente plutôt que d'une Première ministre. "Il y a assez de talents au RN pour remplir ce rôle", assure-t-elle.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.