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ÉDITO - La dissolution de l'Assemblée n'aura pas lieu (tout de suite)

À l’Assemblée Nationale, les motions de censure et les 49.3 se succèdent. Les menaces de dissolution aussi… Mais est-ce qu'Emmanuel Macron va vraiment passer à l'action ?

L'hémicycle de l'Assemblée nationale.
Crédit : Emmanuel DUNAND / AFP
ÉDITO - La dissolution de l'Assemblée n'aura pas lieu (tout de suite)
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William Galibert
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La menace d'une dissolution de l'Assemblée nationale plane depuis plusieurs semaines. Mais est-ce que, oui ou non, le président de la République va la dissoudre ? Là, maintenant, non. 


Et on est presque déçus parce que ça veut dire qu’on va encore devoir subir le triste spectacle que nous offre l'Assemblée en ce moment. Mais pourquoi on vous parle de dissolution ce matin ? Ça ne sort pas de nulle part, c’est Elisabeth Borne qui a remis une pièce dans la machine, en marge d’un voyage à Lisbonne.

Elle a dit : "Revenir aux urnes peut être un chemin". En clair, elle dit que la dissolution est une option si le gouvernement est renversé par une motion de censure. Bon, je suis d’accord, on a déjà vu des menaces plus menaçantes que celle d’Elisabeth Borne mais enfin elle le fait dans son style. C’est la première fois qu’elle l’évoque publiquement, et donc c’est un fait politique.

Du bluff ?

C'est du bluff. C’est "si tu me censures, moi je te dissous". Emmanuel Macron l’avait déjà fait savoir mais personne n’a intérêt à une dissolution qui aurait lieu aujourd’hui, car ça voudrait dire de nouvelles élections législatives.
 
Le camp Macron pense qu’il y perdrait sa majorité qui n’est déjà pas très solide et en plus, il a une réforme des retraites à faire passer, par 49.3 si besoin.
 
Les Républicains ont la clef pour faire tomber le gouvernement en s’alliant aux extrêmes, mais ils sont complètement paumés, ils vont avoir un nouveau chef dans un mois donc surtout l’urgence c’est de ne rien faire.
 
La Nupes voit que Jean-Luc Mélenchon est en chute dans les sondages et que l’élan s’est un peu brisé. Et le RN le disait encore dimanche sur RTL : "Je préfère la stabilité, on ne sait jamais ce que vote le peuple", confiait Louis Aliot

Un statu quo qui arrange tout le monde

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On est donc condamnés au statu quo, parce que tout le monde montre ses armes, mais personne n’a vraiment envie de tirer le premier. Alors qu’est-ce qui se passe là ? Les oppositions font voter des amendements, le gouvernement les met à la poubelle en utilisant le 49.3, des motions de censure sont déposées mais rejetées, et on est reparti pour un tour.  Le jour sans fin à l'Assemblée pour l’instant, va continuer.

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