Tous les regards étaient tournés vers le président dimanche soir. Dans sa quatrième allocution télévisée depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a expliqué comment allait se dérouler la prochaine étape du déconfinement, à partir du 22 juin.
Retour des élèves à l'école, ouverture des restaurants dans toute la France, maintien du second tour de municipales... Ces annonces étaient très attendues par la population. L'heure était également au bilan pour le président, qui s'est félicité d'une "première victoire face au virus".
Mais Emmanuel Macron n'a pas réussi à convaincre l'opposition. "On a eu un exercice parfois d'autojustification, d'autosatisfaction notamment sur la gestion de crise, alors qu'il y a eu beaucoup de failles, beaucoup d'inquiétudes, beaucoup d'interrogations et qu'il faudra tirer les leçons de cette crise", analyse Damien Abad, sur France 2. Le chef de file des députés Les Républicains résume le sentiment général.
"Discours bouffi d'auto-satisfaction, annonçant de manière floue des choses contraires avec ce qu'il a fait depuis 3 ans, des mots volés à d'autres, déconfinement total sauf pour les rassemblements, bref aucune crédibilité. Un discours inutile qui fait perdre du temps", s'agace le député de La France Insoumise Alexis Corbière, sur Twitter.
"Cette auto-satisfaction crée une distance entre les Français et lui. Les Français choisiront le chemin à la présidentielle. Son boulot c'est de redémarrer le pays", analyse le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, auprès de l'AFP.
Même son de cloche du côté du PCF. "Grand numéro d'optimisme forcé et d'autocongratulation. Rien de concret pour ceux qui vivent dans l'angoisse du chômage et de la précarité", regrette Ian Brossat.
Il reste bien quelques voix pour défendre le président, dans son propre camp bien entendu, mais aussi à droite. "Un nouveau chemin s'ouvre, avec des priorités claires : économie, écologie, solidarités. Des défis historiques nous attendent. C'est en étant rassemblés que nous les relèverons", a tweeté le Stanislas Guerini, patron du parti présidentiel LaREM.
Des idées soutenues par Éric Woerth, député LR et président de la commission des Finances à l'Assemblée. "Bonne intervention et bonnes intentions dont on peut partager beaucoup d'objectifs, déjà proposés. Il va falloir passer des idées générales à la concrétisation courageuse, fin du chômage partiel, écoles obligatoires, décentralisation et déconcentration, égalité des chances", a-t-il écrit sur Twitter.
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