"Oui, bien sûr que j'imagine (le général De Gaulle se soumettre à une primaire s'il était candidat de nos jours). (...) Il ne pourrait pas faire autrement", a affirmé Jean-Christophe Cambadélis dimanche 4 décembre au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. "Écoutez c'est la phrase la plus drôle du week-end", tonne Pascal Praud. "L'homme qui a dit 'non' à Vichy aurait dit 'oui' à l'Union pour la Nouvelle République (UNR), l'ancêtre des Républicains ?", demande le journaliste.
"Vous imaginez le général, debout devant son pupitre avec son képi, répondant aux questions de Michel Droit à côté de Roger Frey ?", poursuit-il. "Le général de Gaulle a fustigé le régime des partis : instabilité ministérielle, médiocrité du jeu politique, influences toxiques. Il ne concevait pas que le président soit précisément le représentant d'un parti", assène le journaliste.
"De Gaulle était né en 1890. Pourquoi voulez-vous qu'à 126 ans il commence une carrière de chef de parti ?", interroge Pascal Praud. "C'est un contresens historique absolu", martèle-t-il. C'est comme si vous disiez que Fidel Castro était un grand démocrate. Comment ? C'est ce qu'a dit Ségolène Royal ce dimanche ? Ah ça va mal à gauche. Il va falloir réviser son Histoire de France et son Histoire du monde", raille-t-il. "Bon c'est vrai qu'il va rester un peu de temps libre ces prochains temps", conclut-il.
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