SNCF : "Bravo monsieur Pépy !", ironise Pascal Praud

"Le TGV numéro 9521 en provenance de Pétaouchnok, arrivée initialement prévue à 20h45, arrivera avec un retard de deux heures quinze environ. Merci de votre compréhension !", déclame Pascal Praud qui avoue n'avoir "jamais compris la compréhension de cette dernière phrase". Et d'ajouter : "Mais j'ai gagné mon billet. Enfin 50% du prix pour un retard au-dessus d'une heure".

"Bravo monsieur Pépy ! Enfin surtout merci l'Europe !", tonne le journaliste. "En fait la SNCF applique avec deux ans de retard une directive européenne, elle n'a pas vraiment le choix", tempère-t-il. "Quel coup de pub pour l'Europe !", clame-t-il. "Durant les vacances de Noël je vais choisir exprès les lignes à risque, rien que pour être remboursé", prévient Pascal Praud.

"Ce qui me frappe, moi qui ne prends quasiment plus le chemin de fer mais qui souvent l'attends, ce sont les retards. Entre les sangliers qui passent sous les rails du Paris-Vintimille, les problèmes de caténaires, la canicule en août, la neige en janvier, les feuilles d'arbres en automne, j'ai eu le temps de lire toute la Pléiade à Montparnasse", raille le journaliste. "Marcel Proust sponsorise la SNCF, à la recherche du temps perdu", conclut-il.