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Dati, Barnier, Mariani : pourquoi la 2ème circonscription de Paris attire toutes les convoitises

Cette circonscription réputée imperdable fait l'objet d'un duel entre deux ténors Les Républicains, Michel Barnier et Rachida Dati. Avec le RN qui s'invite dans la bataille.

Rachida Dati, Michel Barnier et Thierry Mariani
Crédit : AFP
Marie-Pierre Haddad & AFP
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Une guerre de territoires. Sur les 18 circonscriptions que compte Paris, la deuxième fait l'objet depuis quelques jours de multiples convoitises. Notamment au sein des Républicains. Une fois n'est pas coutume, la capitale est le théâtre de guerres fratricides à droite

Le 11 juillet dernier, le Conseil constitutionnel a déclaré inéligible le député Renaissance de la 2ème circonscription de Paris Jean Laussucq. Quelques jours plus tard, Michel Barnier a officialisé sa candidature à la législative partielle. Cette décision a pris de court Rachida Dati qui craint de voir son influence s'amenuiser à neuf mois des élections municipales à Paris. La réplique est immédiate : la ministre de la Culture a fait savoir qu'elle envisageait aussi de se présenter. Réactions en cascade : l'ancien membre de l'UMP, depuis engagé au Rassemblement national, Thierry Mariani, a annoncé sa candidature. 

Outre la bataille électorale qui s'annonce, la candidature de Michel Barnier vient fissurer le socle commun. Les tensions pourraient aussi se propager jusqu'à Renaissance.

Renaissance sur la touche ?

Cité par l'AFP un cadre de Renaissance déplore "une méthode maladroite" de la part de l'ancien Premier ministre qui estime pourtant être l'instigateur du socle commun. Selon le cadre macroniste, il aurait même "fait voler en éclats" les discussions en cours entre Rachida Dati et Renaissance pour désigner un successeur au député Jean Laussucq.

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"Ni elle ni Gabriel Attal n'ont répondu aux appels de Michel Barnier", s'agace auprès de l'AFP un dirigeant des Républicains. Une information nuancée par le cadre Renaissance qui évoque un coup de fil entre les deux ténors LR, "mais il a voulu passer en force".

Le parti présidentiel Renaissance devrait investir deux candidats pour des élections législatives partielles à venir dans une circonscription des Français de l'étranger et une autre du Tarn-et-Garonne, a appris l'AFP ce vendredi 18 juillet d'un cadre du parti. Le nom de la ministre déléguée à l'Intelligence artificielle et au Numérique Clara Chappaz (Renaissance) a aussi circulé pour y prétendre, suscitant la surprise dans les rangs du parti.

Retailleau soutient Barnier, au détriment de Dati

Le match dans le match. Bruno Retailleau a réitéré son soutien à la candidature de Michel Barnier face à Rachida Dati. "Nous n'avons pas de député LR à Paris et ce n'est pas normal, surtout dans une circonscription qui fut longtemps détenue par des députés LR", a affirmé le ministre de l'Intérieur dans une interview du Figaro
 
Le président des Républicains a toutefois démenti que le Savoyard ait l'intention de se présenter à la mairie de Paris, au cas où Rachida Dati serait "empêchée" après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. Son ambition "n'est pas tournée vers l'Hôtel de ville, comme l'imaginent certains", a-t-il assuré.  

Pour le président des Républicains, si tous les deux se présentent, ce sera à la Commission nationale d'investiture (CNI) du parti Les Républicains de "trancher et, in fine, les électeurs". 

"Les deux ont trop à perdre"

Selon le numéro 2 de la fédération LR de Paris, Jack-Yves Bohbot, "elle confond les enjeux". Ce dernier craint "une division de la droite" dans une circonscription où la socialiste Marine Rosset avait créé la surprise l'an dernier en arrivant en tête au premier tour et en obtenant 44% des voix au second, finalement remporté par Jean Laussucq.

La victoire est désormais "plus dure" à obtenir dans ce fief historique de la droite surtout si les deux figures LR se lancent dans la course, observe un dirigeant macroniste.

"Les deux ont trop à perdre", estime cette source, qui refuse de céder le siège Renaissance "en pure perte" aux Républicains, d'autant que la droite lui a déjà ravi un député lors d'une autre partielle en début d'année à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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