Le discours d'Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale le 28 avril était attendu par tout le pays. Le Premier ministre a présenté aux députés les pistes du gouvernement pour le déconfinement, qui se mettra en place à partir du 11 mai.
Avant d'entrer dans le vif du plan de déconfinement, Édouard Philippe a expliqué le premier constat de cette épidémie en France, un constat médical. La phrase est simple et lourde de sens : "Nous allons devoir vivrez avec le virus. Ce n'est pas réjouissant mais c'est un fait. Il faut donc apprendre à nous en protéger (...) Nous sommes loin d’avoir atteint la fameuse immunité de groupe. On peut espérer qu’il disparaisse de lui-même".
"À partir du moment où nous ne serons plus en situation de confinement, le respect des gestes barrières et des mesures de distanciations physiques prendront encore plus d'importance (...) À cela, il conviendra d'ajouter le port du masque dans certaines situations. Cette question des masques a suscité la compréhension et la colère de nombreux Français", poursuit Édouard Philippe évoquant le triptyque : "Protéger, tester, éviter".
Le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire de deux mois, jusqu'au 24 juillet, sera par ailleurs présenté samedi en Conseil des ministres et examiné la semaine prochaine au Parlement. Cette loi permet de prendre par décret des mesures -et des sanctions- organisant le confinement, de restreindre la circulation et de limiter les rassemblements.
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