Jean-Luc Mélenchon a exprimé ses regrets sur la tenue du premier tour des élections municipales qui a eu lieu le 15 mars, décidé par le gouvernement, dans lequel il dit ne plus "avoir confiance."
"Il prétend qu'il nous a demandé notre avis, sur l'élection du premier tour des municipales, il ne l'a jamais fait. Pour ce qui est de la communication du gouvernement, elle est bien planifiée. J'ai cru qu'ils avaient évalué sérieusement le risque, quand ils nous ont dit le samedi à 19h, 'on organise les élections demain on ne change rien'", se rappelle-t-il.
"Maintenant j'ai des regrets. J'aurais du écouter des gens comme Louis Prudhomme ou Éric Coquerel qui m'avaient mis en garde. J'ai pris maintenant le parti de ne plus croire le gouvernement car c'est lui qui porte la responsabilité. Je ne les crois plus quand ils disent que leur décision est fondée car elle ne l'était pas sur les masques, sur les tests, sur l'organisation du premier tour des municipales", dénonce le chef de file de la France Insoumise. Je ne les accable pas. Ils croient que le marché va régler le problème de la santé. Le dernier en retard de l'idéologie moyenâgeuse du libéralisme c'est le gouvernement.
Concernant le report des élections municipales, Jean-Luc Mélenchon est catégorique :"Au mois de juin nous n'en aurons pas fini avec l'épidémie, donc moi je ne prendrai plus le risque de dire 'c'est organisé, il faut y aller'. Car la dernière fois trop de gens se sont trouvés contaminés et j'en ai un amer regret. Tout le système politique et institutionnel est rudement mis à l'épreuve. Avec la crise épidémique viendra la crise économique, sociale et politique", prévient Jean-Luc Mélenchon.
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