Coronavirus : Emmanuel Macron très en colère face aux critiques
"Ceux qui disent que ça ne va pas assez vite aujourd'hui sont ceux qui ont dit qu'on allait trop vite en décembre", a lancé Emmanuel Macron, agacé des critiques de l'opposition.

Va-t-on vers une généralisation du couvre-feu à 18 heures ? C'est pour l'heure l'hypothèse privilégiée. Un nouveau conseil sanitaire se tient aujourd'hui à l'Élysée, autour d'un Emmanuel Macron visiblement très remonté face aux critiques de l'opposition.
Faute de cogneurs suffisants au sein de son propre gouvernement, c'est le président de la République qui choisit d'enfiler les gants, et les uppercuts visent l'opposition. D'abord sur le ton de l'ironie : "Ceux qui disent que ça ne va pas assez vite aujourd'hui sont ceux qui ont dit qu'on allait trop vite en décembre", lâche Emmanuel Macron.
Le chef de l'État dénonce ensuite le discours de facilité de ses adversaires : "Il y a un fonds de commerce qui est critiquons l'État ou critiquons l'autre", enchaîne le président qui s'attribue lui-même les bons points : "Nous, nous sommes responsables, mais ça prend un peu plus de temps qu'un tweet", lance-t-il.
Enfin, dernier round, comme une réponse aux élus locaux et à Anne Hidlago en premier lieu. Pour le président, ça n'a "pas de sens de mobiliser les maires dans cette première phase de vaccination". Une phase qui concerne essentiellement les soignants et les personnes âgées, et qui doit atteindre le million de piqures d'ici la fin du mois.
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